Cameroun - Justice. Nouvelle convocation à la police du journaliste Aboudi Ottou au sujet de la plainte d’un partenaire local du Russe Yango
Le Rédacteur en Chef d’Investir au Cameroun, Aboudi Ottou (photo), est de nouveau convoqué dans les locaux de la direction de la police judiciaire (DPJ) à Yaoundé. Il devait répondre à une deuxième convocation jeudi 16 novembre 2023 dernier à 14 heures après celle du 10 octobre.
La convocation transmise à M. Aboudi par WhatsApp réaffirme que cette procédure découle d’une plainte déposée par Awana Ateba Michel Guy France, PDG d’Enangue Holding, le principal partenaire au Cameroun du groupe russe Yango, spécialisé dans la gestion de plateformes de commande de services de transport.
À ce jour, les infractions reprochées au journaliste demeurent floues. Lors de la première convocation, les questions ont porté sur les sources des informations publiées dans l’article « Transport urbain : comment le Russe Yango a manœuvré pour obtenir l’autorisation d’exercer au Cameroun ». Aboudi Ottou a également été interrogé sur les « commanditaires » de cet article.
« Investir au Cameroun, dans sa conception, a toujours eu pour objectif de fournir des informations pertinentes pour la communauté économique du Cameroun, et non de s’attaquer à des individus. La charte rédactionnelle exige une vérification rigoureuse des informations. Nous sommes donc fortement préoccupés par cette démarche opaque, où les motifs réels de la plainte ne sont pas explicitement définis », a déclaré Idriss Linge, Directeur des Rédactions du groupe Agence Ecofin, opérateur du site Investir au Cameroun pour Stratline Communication, son éditeur.
L’équipe exprime son soutien total à son Rédacteur en Chef et continue de rassembler des informations nécessaires à la clarification de la situation. Elle espère que cette autre convocation à la DPJ apportera plus d’éléments sur les infractions présumées. Nous soulignons que malgré les actions menées par Edjangue Holding, Yango continue de faire confiance à Investir au Cameroun. Depuis la publication de l’article querellé, l’entreprise a émis deux communiqués sur Investir au Cameroun, dont l’un dans le sillage de l’article au centre du litige et un autre après la première audition de notre journaliste.
« Depuis sa création, Investir au Cameroun a publié plus de 100 000 articles. La rédaction reçoit quotidiennement des messages de soutien pour le service public gratuit d’informations économiques et financières qu’elle offre. Notre média a reçu très peu de demandes de droit de réponse qui du reste sont toujours traitées conformément à la déontologie et l’éthique journalistique. Dans cette affaire, nous percevons un acharnement, d’autant plus qu’aucun droit de réponse n’a été reçu par la rédaction. Nous restons à la disposition des autorités judiciaires, saluant leur approche coopérative, et nous nous réservons le droit de déposer une plainte pour harcèlement et accusations diffamatoires », a ajouté Idriss Linge.
La Rédaction
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