Cameroun - Football. Réforme Football Jeune : La FECAFOOT ne veut plus des «jeunes-vieux» joueurs qui meurent sur les stades à cause du trafic des âges

cameroun24.net Mercredi le 22 Mars 2023 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La nouvelle réglementation d'obtention des licences instituée la l'instance faitière du football camerounais passe très mal chez les promoteurs des clubs, a appris cameroun24.

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Depuis le lancement des championnats de football jeunes le 4 févier dernier, plusieurs clubs n'ont toujours pas de licences pour leurs joueurs des catégories U15 et U17.

Les promoteurs de ces clubs accusent la FECAFOOT de violer ses propres textes en exigeant que les clubs fournissent les cartes d'identités nationales de leurs joueurs dans la composition du dossier.

Une mesure scandaleuse pour les présidents de Clubs qui affirment qu'on ne saurait exigé des CNIs pour des mineurs. La loi au Cameroun autorisant les citoyens d'en établir à partir de 18 ans.

Faux. rétorque la FECAFOOT où un cadre a confié à cameroun24, qu'il est possible d'établir une CNI à un citoyen de 16 ans. Les promoteurs des clubs devraient se rapprocher de la DGSN pour en établir avec le soutien des parents pour leurs joueurs.

A Tsinga, l'on affirme que cette mesure communiqué par Blaise Djounang le 3 février aux présidents de clubs professionnels, amateurs et jeunes, visent uniquement à mettre fin aux phénomènes de double identité et de trafic des âges des joueurs. L'on ne veut plus des «jeunes-vieux» joueurs qui meurent sur les stades à cause de cette pratique. Il est parfois arrivé qu'un joueur succombe à ses blessures parce que le médecin de bonne foi à rater la posologie en administrant un dose de mineur de 14 ans à un vieux de 41 ans parce que ce dernier a triché sur son âge.

Dans la pratique certains s'adonnent à ce phénomène d'«acte de Kumba» pour prolonger leur carrière de footballeur qui est souvent bien courte et espérer trouver un club en Europe.

Le directeur du développement du football de la FECAFOOT, Frank Happi, a d'ailleurs assuré qu'il sera intransigeant quant au respect de cette mesure. L'avenir du football camerounais, c'est la formation de la jeunesse à la base. Si l'on veut redonner au football camerounais sa grandeur d'antan, il faut miser sur la formation. Il est donc temps de mettre fin à la tricherie et que tous les promoteurs se conforment à la loi.

Guy F. FOSSO
 

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