Cameroun - Musique. SUD,One cameroon, one culture : les artistes chantent pour la paix au Cameroun.

cameroun24.net Jeudi le 28 Décembre 2017 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est le concept autour duquel se sont retrouvés plusieurs artistes musiciens camerounais d’ici et d’ailleurs le 22 décembre dernier pour un méga concert gratuit au Square Paul Biya à Ebolowa devant un public de mélomanes qui en réclament encore.

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 Une idée d’un promoteur culturel, Albert Thierry Nkili Abou dont l’idée est de sensibiliser les camerounais de tous les bords sur la nécessité à demeurer dans la paix, à demeurer unis. Pour lui, ceci est bien possible à travers la culture. Car, lorsqu’on est dans un spectacle, on oublie nos appartenances et ce qui devient important c’est l’artiste qui est devant vous. Que vous comprenez la langue dans laquelle il chante, vous esquissez des pas de danse contrairement au football où il y a des supporters. Ces artistes ont décidé d’y participer sans contrepartie juste pour apporter leur soutien à cette cause du vivre ensemble. La trentaine d’artistes de renoms à l’instar de Jean Dikoto Mandengue, Rachel Tsoungui, Ambroise Messi, Pasto, Calvino, Djoumé Loko, …… sans en oublier certains. Un spectacle qui pendant plus de 6 heures d’horloge a mis en ébullition le public d’Ebolowa qui n’a pas toujours l’opportunité de voir ce genre de plateau.  Car, pour l’organisateur la culture  est le socle du vivre que malheureusement ne rencontre pas l’assentiment de tous les politiques de la même manière. C’est dans cette culture qu’il n’y a aucune différence entre les citoyens. Il faut noter qu’Albert Thierry Nkili Abou est un écrivain multidimensionnel, autour de plusieurs publications, carton rouge publié par l’harmattan en 1995, mille poignées de terre et pour un bout de pain parus en 2005 aux éditions tropiques. A ce sujet, nous avons approché pour nos lecteurs grandissime bassiste de la diaspora.

Réaction
Jean Dikotto Mandengué
Bassiste. Camerounais de la diaspora

«  Je souhaite que les jeunes artistes s’inspirent donc des anciens, pas seulement moi, il y en a plusieurs qui ont fait leurs preuves, ont composé de belles musiques. »
 

Vous êtes au pays,  et participez au spectacle One cameroon, one culture que peut-on retenir ?
Enfin, je découvre le pays profond et particulièrement Ebolowa où il fait bon vivre. Je suis heureux d’être entouré des autres artistes du terroir venant de toutes les régions du pays. Il est question de chanter d’une même voix, parce qu’il n’y a qu’un Cameroun et une culture. Je m’y suis engagé parce que c’est original le concept et qu’il faut se parler entre frères pour dire que nous sommes « un ». Je pense que les camerounais ne doivent pas se battre entre eux surtout, quand il y a la musique nous sommes ensemble, qu’on vienne du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest. La musique nous réunie ici à Ebolowa, il y a raison d’être heureux, on est tous enfants du Cameroun, nous devrons vivre dans la paix et ensemble.
 

Tes fans veulent savoir qu’est devenu Jean Dikotto Mandengué ?
Je suis dans le monde, je visite le monde en faisant de la musique et transportant le drapeau du Cameroun ici et là. Je suis l’un des camerounais de la diaspora qui vient régulièrement au pays, la preuve je suis là avec vous. Je joue toujours de la musique, dans les conservatoires, je joue du Rock and Roll, du Jazz, du Bluzz et les rythmes du terroir. Quand je viens au pays, les choses changent, je suis obligé de m’adapter, de faire comme à la maison. Et toujours, j’arrive à découvrir positivement certains de mes compatriotes artistes. Je suis un homme de la culture, je m’intéresse à d’autres variantes comme le dessin, j’aime également le football d’ailleurs je profite ici pour saluer mon ami Roger Milla.  
 

Le public continue à vous réclamer, votre expérience compte pour les jeunes artistes que dites-vous ?
C’est l’attitude d’un public averti, d’un bon public. Car, quand vous faites une chanson comme « Muna Munyengué » plusieurs fois reprise dans toutes les versions, ça capte tout le public sans distinction. Parlant de la jeunesse, mon message c’est surtout le travail et toujours le travail, on a ouvert le chemin pour eux c’est à eux maintenant de prouver. Je souhaite que les jeunes artistes s’inspirent donc des anciens, pas seulement moi, il y en a plusieurs qui ont fait leurs preuves, ont composé de belles musiques. Aussi, je souhaite que les promoteurs de la musique jouent un peu plus les musiques camerounaises. Car, on s’inspire souvent de ce qu’on entend. Je dirai que c’est bien d’écouter tout ça mais, il faut essayer d’être original.
 

Propos recueillis par/ Jacques Pierre SEH
 

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