Cameroun - Musique. SUD,Un geste de cœur pour l’artiste musicien Pasto d’Afrique

cameroun24.net Mercredi le 07 Février 2018 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Depuis sa dernière apparition aux côtés de Jean Dikoto Mandengué, Messi Ambroise, Rachel Tsougui et autres dinosaures de la musique camerounaise le 22 décembre 2017 au Square Paul Biya à Ebolowa, à l’occasion d’un concert pour la paix baptisé « One cameroon, one culture », une initiative du promoteur culturel Albert Thierry Nkili Abou, Pasto va de mal en mal.

ADS

Ces fans ne l’ont plus vu en public, il a replié dans son village natal Monelam sur la route d’Azem où il menait avant sa maladie, des acticités agropastorales. Il a mis tout ce qu’il avait pour recouvrer sa santé, très diminué à ce jour, il est question pour l’instant d’exprimer notre solidarité en vers celui là qui a fait  pas mal danser des mélomanes au rythme de ses titres à succès comme, Cécile ou alors la Dja Lobienne.
 
Treize albums à son actif avec notamment, trois bests sellers qui auront fait danser le Cameroun et l’Afrique centrale principalement. Alen le tout premier en 1992, suivi de la Dja Lobienne et Cécile. Patrice Mbeng Metuane sortait de l’anonymat de son Monenlam natal, une banlieue  d’Ebolowa pour s’inscrire dans le cercle des grands chanteurs auteurs compositeurs du Sud Cameroun.

Comme tout jeune, Pasto a début par le chant choral puis par les reprises de chansons à succès des autres musiciens qui certainement ont influencé son devenir. Avant Jacob Medjo Me Nsom et de Georges Seba, le département de la Mvila n’avait alors eu un auteur aussi prolifique. De Pasto était né, le Bik-Bol, un mélange du Bikutsi et du Bol avec cette particularité de la rythmique qui se joue en arpège, la section membranophone du Bol remplacée par la batterie.

La révolution dans un univers musical national dominé par le Bikutsi du Centre. Aujourd’hui, Pasto avec   un album en chantier se trouve  très malade dans ses deux pieds qu’il pourrait perdre si rien n’est fait pour bénéficier de notre aide. Tout est parti de l’eau qui était entrée dans mes bottes, nous a-t-il conté.

Quelques temps après des démangeaisons l’ont pris et celles-ci  se sont succédées des pustules curieusement transformées en grosses plaies. A ce jour, j’y ai déjà mis plus de 700 000 Fcfa de dépense dans les hôpitaux, en vain. Je m’y suis même rendu à l’indigène où le traitement  semble prendre, mais par la suite on est revenu à la case zéro.

L’excellent guitariste à la voix fluette est à bout, exténué financièrement, exactement comme l’avait été Ekang Elys avant l’intervention de ses bienfaiteurs. Le souhait ici est que les âmes de bonne volonté, acteurs culturels et autres personnes qui existent encore dans le triangle national où hors puissent faire un geste de cœur  en vue d’aider ce compatriote qui est présentement dans la  détresse.

Sauver Pasto, c’est sauver un pan important de la culture de l’Afrique Centrale lui qui était adulé du côté de la Guinée équatoriale. D’un air fatigué, pendant sa dernière sortie en spectacle en décembre dernier il  a rassuré,  que de sa sortie de maladie, il gratifiera le public d’un album musical qu’on qualifiera de perfectionniste. Car, il a beaucoup vu et beaucoup appris en même temps. Vivement, qu’il reçoive une guérison instantanée.
 

Jacques Pierre SEH
 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS