Crise Anglophone. Une dotation de 500 milliards pour reconstruire les infrastructures publics en zone anglophone

cameroun24.net Vendredi le 13 Décembre 2019 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ces ressources représentent le tiers de l’enveloppe annuel du Budget d’investissement du Cameroun qui est d’environ 1 300 milliards de F CFA relate Ecomatin.

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Dans son rapport 2019 consacré aux effets économiques de la crise anglophone sur l’activité des entreprises présentes dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, le Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam) révèle que le gouvernement devra mobiliser la somme de 500 milliards de FCFA pour remettre à jour les infrastructures publiques  (routes, ponts, réseaux divers) et les établissements publics (écoles, hôpitaux, administrations, bureaux de police et de gendarmerie) détruits. Ces fonds représentent près du tiers du budget d’investissement public du Cameroun pour l’année 2019, soit environ 1 300 milliards de FCFA.

Aux destructions de structures économiques déjà enregistrées dans le cadre de cette crise est venue s’ajouter l’incendie survenu le 31 mai 2019 et qui a ravagé les installations de raffinage de la Société Nationale de Raffinage (Sonara). Pour le patronat camerounais, cette catastrophe qui n’est pas encore reliée à la crise sécuritaire, a occasionné la destruction de quatre des treize unités de la Société et constitue un véritable coup de massue pour l’ensemble de l’économie nationale car touchant l’une de ses entreprises les plus stratégiques. « L’incendie de Limbe fait donc courir un important risque de crédit aux principaux établissements bancaires du pays, risque qui se généraliserait inévitablement à l’ensemble du secteur bancaire », indique le Gicam.

D’autre part, relève le rapport, depuis les premières heures de la crise, les entreprises engagées dans l’exécution des projets d’investissement public sont particulièrement visées. « De nombreux chantiers ont ainsi été stoppés et plusieurs autres ne peuvent être engagés, parfois faute de soumissionnaires ou en raison des dysfonctionnements des administrations locales ». Selon les données du Minepat que le Gicam a pu consulter, l’exécution financière des projets du budget d’investissement public n’a été que de 33,90% au cours du premier semestre 2019 contre 46,47% l’année dernière, soit une baisse de 12,57 points.

Parmi les causes de ce décrochage, figure en bonne place la crise sécuritaire persistante dans certaines localités du territoire national. Toujours selon le patronat, la crise bloque ainsi les travaux d’installation des réseaux de télécommunications, de financement de l’agriculture, d’aménagement de sites de pêche, de construction de centres communautaires classiques ou multimédia, et bien d’autres.

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