Crise anglophone. Un député français accuse encore l'armée camerounaise d'avoir massacré des civils à Mbonge

cameroun24.net Dimanche le 28 Mars 2021 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le député Sébastien Nado a posté sur sa page officielle, des accusations contre l'armée camerounaise qui aurait tué des civils à Mbonge, dans le département de la Meme, dans le sud-ouest du Cameroun a appris cameroun24.

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Selon la publication M. Nado qui a déjà à plusieurs reprises accusé l'armée camerounaise de perpétrer un génocide ne zone anglophone sous la complicité de la France, des militaires camerounais auraient tués une vingtaine de civils hier dans la localité de Mbonge, y compris des enfants, des femmes et des hommes âgés.

Ces événements ce seraient produits le vendredi 26 mars 2021 ajoute-t-il.

Une source que cameroun24 a pu contacter, confirme un raid militaire le vendredi 26 mars 2021 à  Mbonge. Selon cette source, les troupes d'élite du Bataillon d'Intervention Rapide ont obtenu un renseignement sur un camp des séparatistes et l'ordre a été donné de détruire ce camp.

"A L'arrivée des militaires, le village abritait bel et bien un camp des sécessionniste. Une dizaine d'entre eux a été tué", ajoute la source.

"Si des civils ont été tué, il s'agit de dégâts collatéraux. ces civils n'étaient pas des cibles", ajoute la source.

L'armée n'a pas encore réagi officiellement à ces nouvelles accusations. Des massacres similaires par le passé se sont très souvent produits. Certains militaires sont encore actuellement jugés dans les tribunaux militaires pour des crimes similaires.


Les régions anglophones du Cameroun sont frappés par un violent conflit qui oppose l'armée régulière à des séparatistes qui réclament l'indépendance de leurs régions.

Le conflit a déjà fait plus de 18 000 morts et un million de réfugiés et déplacés internes selon des ONGs locales internationales.

Le Sénat américains menace de sanctions ciblées les différents protagonistes gouvernementaux et séparatistes qui violent les Droits de l'Homme.

Plusieurs partis de l'opposition réunis au sein des forces pour le changement, la sécurité et la paix au Cameroun ont débuté le 22 septembre 2020 une série de manifestations pour demander au gouvernement de mettre fin à cette guerre.

Ange NGO


 

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