Mpox. Un hausse de plus 500% du nombre de cas de variole du singe enregistrée en Afrique
Le nombre de cas recensés de variole du singe (mpox) en Afrique a augmenté de 500% par rapport à l'année dernière.
Cela a été rapporté lors d’un point-presse du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies.
"La situation n'est pas encore maîtrisée, nous enregistrons toujours une hausse", a déclaré le représentant de l’organe, Ngashi Ngongo, ajoutant que les pays africains feraient mieux d’unir leurs efforts pour attirer davantage de financements extérieurs.
Selon lui, plus de 48.000 cas d'infection ont été constatés dans 19 pays du continent et le nombre de décès s'est élevé à 1.048. C’est en Afrique centrale, où se trouve la République démocratique du Congo (RDC) qui constitue l'épicentre de la maladie, qu’il y a 85,7% des cas détectés et 99,5% des morts.
Une nouvelle souche de la mpox se propage également en Europe, ayant été découverte notamment en Suède, en Allemagne et au Royaume-Uni. "Nous ne voulons pas que la variole du singe devienne une autre pandémie bien pire que la Covid-19", a souligné M. Ngongo.
D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la mpox provient du centre et de l’ouest de l’Afrique. Le virus se transmet généralement à l’homme des animaux sauvages, comme des rongeurs ou des primates, alors que sa transmission entre humains demeure limitée. Il provoque d'abord une fièvre et des maux de tête, accompagnés de courbatures, avant la phase d'éruption cutanée. Le taux de mortalité reste cependant faible: en général, il s’établit entre 1% et 10%.
Le 14 août, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a constaté que l’épidémie actuelle en Afrique constituait une urgence de santé publique de portée internationale.
AN
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