Cameroun - Culture. Vers la labellisation de 15 produits agricoles et artisanaux au Cameroun
Le Cameroun a soumis une quinzaine de produits agricoles et artisanaux à l’appréciation de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) en vue de l’obtention de l’Indication géographique (IG), après la labellisation du miel blanc d’Oku (Nord-ouest) et du poivre de Penja (Littoral), a-t-on appris samedi de sources concordantes.
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Il s’agit entre autres, des échalotes de la Lékié (Centre) ; les ananas de Bafia (Centre); le Kilichi de Ngaoundéré (Adamaoua); l’avocat de Mbouda (Ouest) ; le cacao de Tonga et de Baleng (Ouest); des cafés de Foumbot (Ouest), de Boyo (Nord-ouest) et d’Angossas (Est) ; cuir de Maroua (Extrême-nord) ; l’igname blanche de Mbé (Adamaoua); l’oignon de Garoua (Nord) et la pierre de Pouma (Littoral).
Autant de produits agricoles et artisanaux qui devront montrer leur particularité exceptionnelle, aux côtés d’autres produits du terroir des 17 Etats membres de l’OAPI.
Le processus de labellisation a commencé selon le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (MINMIDT), Ernest Gbwaboubou, qui a procédé au lancement officiel de la phase II du Programme d’appui à la mise en place des indications géographiques (PAMPIG 2).
Selon Denis Loukou Bohousou, directeur général de l’OAPI, « la première phase du PAMPIG a duré six ans, de 2008 à 2014 et a démontré, d’une part, qu’il était possible d’établir les IG en Afrique, à l’exemple du miel d’Oku, du poivre de Penja et du café Ziama Macenta de Guinée, labélisés durant cette période ».
En outre, a-t-il expliqué, « on sait désormais que la labellisation contribue à la préservation du savoir et des savoir-faire traditionnels, tout en apportant un revenu consistant aux producteurs ».
A titre d’illustration, le kilogramme du poivre de Penja est passé de 2500 francs CFA en 2012 avant la labellisation à 18 000 francs CFA actuellement alors que la demande en miel d’Oku est de plus en plus supérieure à l’offre.
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