Autoroute Yaoundé-Nsimalen. Après 5 ans de travaux, la section urbaine de l'Autoroute Yaoundé-Nsimalen reste dans l’impasse

cameroun24.net Mardi le 24 Septembre 2019 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Construite à 90% dans sa partie rase campagne, cette infrastructure censée traverser le centre-ville et rejoindre le Boulevard Jean-Paul II en contrebas du Palais des congrès est bloquée du fait d’indemnisations improbables relate Ecomatin.

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Si l’on en croit le comité interministériel de pilotage du projet, que pilote la ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtès, l’autoroute Yaoundé-Nsimalen dont le rôle sera de permettre une meilleure desserte de l’aéroport vers la capitale camerounaise, est construite à 90% sur sa section rase campagne, longue de quelques 11 kilomètres. Les ouvrages hydrauliques, notamment les dalots, sont construits sur le long de l’itinéraire. Dans le même temps, pour ce qui est des ouvrages d’art, le pont au niveau de l’échangeur du carrefour Nsimalen est depuis achevé ; il reste attendu celui au niveau de l’entrée Sud de Yaoundé, au lieu dit Ahala. Ce projet lancé effectivement en 2014 et dont les premières études de terrain avaient été bâclées, obligeant ainsi le gouvernement à en commander de nouvelles en 2015, aurait selon les délais initiaux, dû être livré depuis l’an dernier.

Ce délai n’a pas pu être respecté par l’entreprise China Communications Construction Company (Cccc), qui réalise les travaux. Le gouvernement fait d’ailleurs montre d’une indulgence pour le moins suspecte vis-à-vis du prestataire chinois. Peut-être ne lui met-il pas suffisamment de pression parce que lui-même est fortement en retard par rapport à la phase II de ce projet, qui porte sur un linéaire de 9 kilomètres, du quartier Ahala au Boulevard Jean-Paul II, situé en contrebas du Palais des congrès de Yaoundé. La construction de cette section autoroutière dite urbaine est en effet dans une impasse qui ne dit pas son nom. Le montant des indemnisations sans lesquelles la libération des emprises est impossible embarrasse le gouvernement qui, lui-même est confronté à de vives tensions de trésorerie depuis quelques années.

Des sources proches du dossier parlent de plus de 250 milliards à débourser par le trésor public pour rendre possible la construction de ce tronçon long de moins de 10 kilomètres. Soit près de 100 milliards Fcfa de plus que le coût des travaux sur l’ensemble des deux sections, qui de 154 milliards Fcfa.

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