Cameroun - Revue de presse. Can, politique et économie au menu des journaux camerounais

APA Mercredi le 26 Juin 2019 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’entrée victorieuse des Lions indomptables dans la Coupe d’Afrique des nations (Can) égyptienne contre la Guinée-Bissau (2-0), côtoie, dans les journaux camerounais parus mercredi, le séjour mouvementé en Suisse du président Paul Biya ainsi que des sujets à caractère économique.

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Pour une entrée tranquille, le Cameroun a démarré du bon pied la plus grande fête du football continental, salue The Guardian Post, repris en écho par Le Jour et Le Messager, les trois publications privées constatant que les «Djudjus» n’ont en réalité existé que pendant le premier quart d’heure de la rencontre.

Les «Lions indomptables» ont donc dévoré les «Lycaons», en match d’ouverture du groupe F basé à Ismaïlia, moque Mutations, saluant au passage le coup d’essai transformé en coup de maître de Stéphane Bahoken, entré après l’heure de jeu et qui a inscrit le premier but dès son premier ballon.

Pour le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, les poulains du coach néerlandais Clarence Seedorf, à travers leur prestation, tenaient à confirmer le trophée remporté en 2017 au Gabon.

«Cette victoire est d’autant plus précieuse qu’elle s’est produite avec la manière. Cette fois-ci, les ‘’Lions’’ ont affiché une sérénité étonnante.»

InfoMatin relève cependant que les Camerounais ont gagné au bout de gros efforts, après avoir eu toutes les peines à prendre le dessus sur leur modeste adversaire, mais les Camerounais avaient pour eux la force de leur expérience de la haute compétition.

Du terrain de football au terrain politique, il n’y a qu’un pas que franchit allègrement cette publication à travers sa principale manchette : «Affrontements à Genève : les ‘’anti-sardinards’’ copieusement tabassés à l’Intercontinental. Il se passe, peut-on y lire, que quelques éléments de la sécurité présidentielle n’y sont pas allés de main morte, la veille dans le prestigieux hôtel suisse où de nombreux activistes camerounais, comme des terroristes, comptaient ‘’déloger’’ Paul Biya et son épouse qui y passent un séjour privé.

La «Brigade anti-sardinards» (BAS) a franchi le Rubicon, décrète Repères : après avoir saccagé des ambassades du Cameroun à l’étranger, au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle du 7 octobre 2018, ces agités ont essuyé un cuisant échec, lors de cette autre tentative de traîner l’image de leur pays dans la boue à l’extérieur au terme de laquelle ils ont été humiliés, puis jetés dans la rue comme des vauriens.

Après cet assaut, qualifié de «terroriste» par Essingan, 12 activistes ont été appréhendés par la police helvétique. Son confrère Le Messager, se veut plus expressif encore, publiant des photos des manifestants brandissant des pancartes hostiles à Paul Biya.

Après la proclamation des résultats de la dernière présidentielle et la contestation qui s’en est suivie, la BAS avait juré de traquer Paul Biya à l’étranger, explique pour sa part Mutations, et dans ce groupe on retrouve des sociétaires du Collectif des organisations démocratiques et patriotiques des Camerounais de la diaspora (Code), qui avaient déjà fait du bruit devant le même hôtel Intercontinental, à l’occasion de précédents séjours du chef de l’État en Suisse.

Abordant la sphère économique à travers «l’affaire Nexttel», le même journal met face à face le milliardaire camerounais Baba Danpullo, actionnaire à 30% de l’opérateur de téléphonie mobile, et ses partenaires vietnamiens de Viettel Global, à couteaux tirés depuis une année dans une bataille de leadership avec comme médiateur l’État camerounais.

Selon Mutations, des arbitres internationaux, à Singapour et des auditeurs indépendants, effectueront bientôt leur entrée en scène pour départager les deux parties.

Pour l’instant, renchérit Le Quotidien de l’Économie, ce sont les Vietnamiens qui viennent de gagner une précieuse première manche contre Baba Danpullo, patron de la holding Bestcam et mis en minorité par le comité interministériel mis en place par le pouvoir : le milliardaire camerounais doit justifier l’utilisation d’une enveloppe de 26 milliards FCFA mise à sa disposition par ses partenaires, dont il doit par ailleurs réintégrer les cadres mis à la porte.

Félix Cyriaque Ebolé Bola

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