Il vient d’ordonner de mettre le pied sur l’accélérateur, dans les travaux de construction et de réhabilitation des stades, devant abriter cette grande messe du football au mois de novembre 2016.

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«Tous les chantiers doivent être livrés impérativement dans huit mois!», a diligenté Pierre Ismael Bidoung Mpkatt, ministre des sports et de l’éducation physique. C’était vendredi dernier, lors de la cérémonie de lancement officiel des travaux de construction des stades de football, dans lesquels se joueront les matches de la Coupe d'Afrique des nations féminine 2016, pour l’heure, prévue au mois de novembre, plus exactement. De novembre 2015 à novembre 2016, les différents bureaux d’étude retenus pour ce projet, ainsi que les entreprises nationales et internationales qui y sont impliquées, auront sérieusement du pain sur la planche. Entre construction de nouveaux stades de football comme ceux des annexes 1 et 2, du stade militaire de Yaoundé. Et réhabilitation des aires existantes, mais délabrées soit par l’entretien calamiteux comme le municipal stadium of Buea. Soit à cause du poids de l’âge de l’édifice, tel le stade mythique de la capitale politique, "Ahmadou Ahidjo ".  Des défis à relever par le Minsep et compagny, qui sont d’ores et déjà à pied d’œuvre dans les chantiers respectifs.

 

Stades de Yaoundé

 

La ville de Yaoundé, croquera l’un des plus gros morceaux dans ce projet. Avec notamment, la réhabilitation du stade emblématique " Ahmadou Ahidjo  ", construit depuis 1972. Ce géant à lui seul, va engloutir près de 26 milliards Fcfa, pour ses travaux. Lesquels, sont axés sur la réfection de la pelouse et de la piste d’athlétisme, la réfection de la tribune présidentielle, l’éclairage de l’air de jeu, l’équipement des gadins par des sièges, la dotation de 48000 places au stade, entre autres. Les stades annexes 1 et 2, ainsi que le stade militaire de Ngoa-ékellé,  auront une capacité de 1000 places chacun. Les travaux ayant démarré depuis plus d’un mois, il est question en plus des travaux de construction et d’aménagement, de leur doter des vidéos de surveillance, et des parkings modernes. Pour un coût d’un peu plus de 10 milliards de Fcfa.

 

Stades de Limbé

 

Si la coupe d’Afrique des nations ne recommandait qu’un stade se football, alors le Cameroun pourrait déjà être rassuré, grâce à ce bijoux prêt à plus de 95%. Véritable joyaux architectural, le stade de Limbe est situé à Ngueme dans la municipalité de limbe II, à environs 8 kilomètres du centre urbain. Il affiche une capacité de 20 000 places assises. L’infrastructure a néanmoins besoin de quelques réglages supplémentaires. L’extension de la clôture, l’éclairage de l’air de jeu, la réhabilitation des voix d’accès, l’aménagement des parkings etc. Dans la même ville, seront réhabilités, deux stades, pour les phases d’entrainement. Le centenary stadium et le Middle farm stadium. Le tout, pour une enveloppe de plus de 10 milliards de nos francs.

 

Stades de Buea

 

Le chef-lieu de la région du sud-ouest, ne sera pas épargné. Car des travaux y sont également entrepris, pour la réhabilitation de deux surfaces de jeux. Il s’agit : du Molyko stadium, situé au pied du mont-Cameroun. Ce stade de 2000 places, aura besoin d’un montant de 4306072882 Fcfa, pour les travaux de terrassements des plateformes (chaussés, aire de jeux, et bâtiments), aménagements des l’extérieurs et du réseau d’éclairage extérieur. La réhabilitation du forage et bâche à eau arrosage, sanitaire et incendie, assainissement des eaux usées et eaux vannes, aménagement du terrain de football en gazon. Et puis, du municipal stadium of Buea. Pour celui-ci, il est question en plus des travaux réalisés au Molyko stadium, d’aménager une tribune de 1000 places avec mur de clôture, aménager des vestiaires, des guérites, des guichets d’accès au stade. Le tout, pour une enveloppe de 2442781500 fcfa.

Les livraisons des différents chantiers sont prévues dans huit mois. Mais bien avant, une mission d’inspection de la confédération africaine de football (Caf), fera irruption au Cameroun, en février 2016. Ce dans le but, de vérifier l’état d’avancement des travaux.

Olivier Mbouozikeu, correspondance particulière

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