Jean Dikoto Mandengue, Aladji Touré, Vicky Edimo, André Manga ont proposé un menu alléchant pour ouvrir le spectacle final de cette 8e édition dimanche dernier à Yaoundé.

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Le dernier concert du Festival national des arts et de la culture (FENAC) a réservé le meilleur pour la fin. Au menu du dernier show, Jean Dikoto Mandengue, Aladji Touré, Vicky Edimo et  André Manga. Le quatuor a époustouflé les mélomanes venus nombreux grâce à l’acoustique mélodieuse de leur guitare basse. Sur scène, les virtuoses ont fait une entrée patriotique. L’hymne national comme vous ne l’aviez jamais entendu, concocté à l’aide de cet instrument. Que dire de ces souvenirs revisités avec « Besombè », d’Eboa Lotin de regrettée mémoire et de bien d’autres artistes qu’ils ont accompagnés dans la production de leurs différents albums. Jean Dikoto Mandengue, le précurseur de la basse camerounaise tout comme Aladji Touré, Vicky Edimo ou André Manga ont séduit par ces grincements de guitare dont eux seuls détiennent le secret. Des moments de pur bonheur rien qu’à écouter les différents sons émanant de cet instrument de musique. Même si certains fins connaisseurs du public sont restés sur leur faim parce que voulant écouter « A munamunyengue » ou « Essele » de Jean Dikoto Mandengue. Une autre fois peut-être...

Pour la suite du spectacle, les jeunes ont été servis avec le groupe X-Maleya. Certains, un peu trop euphoriques, ont réussi à déjouer le protocole pour se retrouver sur le podium qui, ce soir-là, a souvent été pris d’assaut. Dans la foule, des cris de joie, des reprises en chœur du répertoire égrainé pour ce show, des photos et des selfies avec la scène en arrière-plan. Question d’immortaliser ces moments de fusion avec leurs fans. Pour agrémenter ces instants, un peu d’humour avec Moustik le charismatik dans « Super Obamla ». Que dire du Bikutsi avec les vieux routiers Atebass et les têtes brûlées, mais aussi Abanda Kiss Kiss ? Un clin d’œil aux Lionnes indomptables avec Ngoye Jeca qui leur dédie une chanson spéciale. Le « Collective groove », des jeunes encadrés par André Manga, a repris « Soul Makossa » de Manu Dibango à la perfection dans un mélange de rap, soul et funk. La musique folklorique quant à elle, a porté l’estampille de Yérima. C’est vers 22 h que s’est refermé le FENAC version musique, sous les ovations du public.

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