Affaire Kamto. Condamnation à de la prison ferme de quinze partisans de Maurice Kamto au Cameroun

cameroun24.net Lundi le 02 Décembre 2019 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Quinze partisans du principal opposant camerounais, Maurice Kamto, ont été condamnés vendredi à Douala à six mois de prison ferme pour avoir participé à une manifestation remettant en cause le résultat de la présidentielle de 2018 relate le panafricain Jeune Afrique.

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Ils ont été condamnés pour « action de rébellion et manifestation illégale », a précisé Me Gabriel Kontcho, un de leurs avocats. « Il s’agit de ceux qui ont pris part à la marche du 1er juin 2019 » pour contester le résultat de la présidentielle de 2018, où Maurice Kamto était arrivé deuxième face à Paul Biya, a-t-il dit, ajoutant qu’il comptait faire appel.

Depuis la libération de M.urice Kamto début octobre, après huit mois d’emprisonnement pour avoir participé à une de ces marches, aucun manifestant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) n’avait encore été condamné. Le candidat malheureux à la présidentielle avait été relâché avec une centaine de ses partisans détenus pour les mêmes raisons sur ordre du président Paul Biya, mais les procédures engagées contre d’autres militants, dont les 15 condamnés vendredi, s’étaient poursuivies.

Le gouvernement a annoncé début novembre la tenue d’élections législatives et municipales en février, après qu’elles aient été reportées à deux reprises, mais le MRC a appelé lundi à leur boycott. « Organiser des élections au Cameroun aujourd’hui, qui plus est des élections locales, sans avoir rétabli la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest… c’est donner le message que (les) populations (de ces régions) ne sont pas des Camerounais et, ce faisant, consacrer la partition de fait du pays », avait déclaré Maurice Kamto.

Depuis deux ans, l’ouest du pays est le théâtre d’un conflit meurtrier qui oppose indépendantistes anglophones à l’armée et qui a déjà fait plus de 3 000 morts, selon des ONG. Ces deux régions comptent environ 16% de la population camerounaise.       

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