Cameroun - Cinéma. Dur d’être albinos, Ma Peau en projection

cameroun24.net Mardi le 03 Juillet 2018 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le long métrage de Patricia Ada Zanga a fait l’objet d’une projection mercredi dernier au Centre culturel Camerounais à Yaoundé écrit CT.

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C’est l’histoire pathétique d’un couple originaire de la région du Sud Cameroun dont l’enfant, un albinos a été victime d’une discrimination sociale à cause de sa peau. S’étant aperçu que l’enfant qui naîtra sera un albinos la communauté décide de le brûler dès sa naissance.

Pour sauver sa progéniture, Azo’o, la maman du futur bébé décide de s’enfuir  et de se réfugier dans la forêt où elle va mener une vie primitive. Dès la naissance de l’enfant, sa mère va le confier à un vieux couple. Abeng Bienvenue, acteur principal jouant le rôle de Ndjendé, va chercher à comprendre pourquoi il est rejeté par la société.

C’est le début d’un long combat au bout duquel, il sortira vainqueur puisqu’il finira par réintégrer le clan et le reste de la communauté. Patricia Ada Zanga, cinéaste s’est inspirée des discriminations dont les albinos sont victimes pour écrire et réaliser ce long métrage.

Le film qui dure une heure et dix minutes propose des clichés sur les problèmes sociaux, les préjugés auxquels les albinos sont confrontés. « Ma peau » est un appel à l’amour et à la solidarité. Au-delà de l’intrigue sur le destin des albinos, le film décline avec professionnalisme, le mode de vie socio-culturel des Bulu aux temps ancestraux, à travers des scènes de vie telles que la pêche, la chasse traditionnelle, le fonctionnement de la chefferie traditionnelle, entre autres.

Le film a été tourné en 2016 à Biyeyem, un village situé dans le  département de la Mvila, Région du Sud Cameroun. Sa sortie officielle a eu lieu le 13 juin au Centre culturel camerounais.

Selon la réalisatrice Patricia Ada Zanga, le choix de ce village de la forêt équatoriale du Sud n’est pas anodin. Il était question de promouvoir la richesse naturelle du Cameroun en termes de sites de tournage des films.

Georges Emmanuel TSAYID
 

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