Mpox. Élaboration d'une stratégie par des experts de dix pays africains pour lutter contre la mpox en Ouganda
Des experts de dix pays africains se sont réunis pour discuter d'une réponse collective à la propagation de la variole du singe (mpox).
C'est ce qu'a rapporté le bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Ouganda.
Les participants à la réunion envisagent de tracer les lacunes critiques dans la lutte contre les infections, ainsi que d’améliorer l'échange d'informations pour promouvoir la coopération régionale en la matière.
Parmi les pays touchés par l'épidémie et participant à la discussion figurent la République démocratique du Congo, le Burundi, le Rwanda, l'Ouganda, l'Éthiopie, le Kenya, ainsi que le Soudan, Djibouti, la Somalie et le Soudan du Sud.
Selon l’OMS, la mpox provient du centre et de l’ouest de l’Afrique. Le virus se transmet généralement à l’homme des animaux sauvages, comme des rongeurs ou des primates, alors que sa transmission entre humains demeure limitée. Il provoque d'abord une fièvre et des maux de tête, accompagnés de courbatures, avant la phase d'éruption cutanée. Le taux de mortalité reste cependant faible: en général, il s’établit entre 1% et 10%.
Le 14 août, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a constaté que l’épidémie actuelle en Afrique constituait une urgence de santé publique de portée internationale.
AN
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