Cameroun - Communication. Issa Tchiroma Bakary: Collez lui la paix

cameroun24.net Mercredi le 27 Juin 2018 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary (Itb pour ses amis), sortira-t-il vivant de ce combat homérique dans lequel il est engagé depuis un siècle avec les gens de la toile, ces « illettrés politiques » comme il les appelle, qui se présentent aujourd’hui comme des directeurs de conscience et des donneurs de leçon ?

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Le 8 juin dernier, il est monté sur la Crtv pour dénoncer une vidéo qui, estime-t-il, n’est qu’une « contrefaçon et diffuse des contre vérités » en le présentant comme un ancien pourfendeur du régime Biya dont il est aujourd’hui le plus farouche des défenseurs. Quelle effronterie ! Le document est partagé et commenté en rond sur les réseaux sociaux et ça met le Mincom dans une telle colère !

Les réseaux sociaux, ce néo cancer ! « Ils ont donné le droit de parole à des légions d’imbéciles qui, avant, ne parlaient qu’au bar et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite.
Aujourd’hui, ils ont le même droit de parole que le prix Nobel », écrivait l’Italien Umberto Eco. Je crois que la solution, c’est le cadenas ou la caisse pour avoir accès aux Rs comme chez Nkurunziza Ier, l’empereur du Burundi. Mince ! ces gens veulent capturer l’attention en utilisant les vices de notre Mincom, jadis attaquant de pointe, Song Bahanack aujourd’hui. Et puis quoi ! le télévangéliste américain, Robert Schuller, disait : « Les temps durs ne durent jamais, mais les personnes dures, si ». Le Mincom est plutôt un dur ! Il lui est arrivé de traverser des déserts. Aujourd’hui qu’il a fini par trouver le havre de paix qui lui manquait, voici que des bouseux entreprennent de le bousiller. Dites-leur,monsieur le ministre, que soutenir Popol est dans votre Adn, que vous aviez juste marqué une petitepause, que la pause fait partie intégrante de la partition, que l’espace entre deux notes fait partie de la musique. Bon Dieu !

C’est dur de trouver les mots qui conviennent en pareille circonstance. Dieu merci, il y est, Itb, avec une louche de philosophie : « Il y a une loi à laquelle personne n’échappe, et cette loi veut que la seule chose qui ne change pas dans la vie, c’est que tout change », dit-il. Encore un truc du genre, il faut que tout change pour que rien ne change ? Le Mincom poursuit : « Il n’existe aucun homme politique de par le monde qui n’a pas eu, à un moment donné de son existence et de son histoire, à se dédire ». Implacable vérité ! Et son maitre en la matière est Winston Churchill, le Lion britannique qui eut à changer mille fois de casquette politique et justifia son inconstance en ces termes : « Je suis à la recherche de la perfection ». En réalité, c’est la version ancestrale de la « kodokologie », cette science qui veut que « l’on s’accroche même à un serpent lorsqu’on se noie ».

Quel génie, ce Churchill !
Notre Mincom se vante de voir sa tronche figurer dans le trombinoscope de ces vice-versa politiques, qui ont parfois remporté le Nobel : Menahem Begin et Anouar el-Sadate, Nelson Mandela et Frederik de Klerk, Bill Clinton et Barak Obama.
Il y a mieux : Célestin Bedzigui, Hervé Emmanuel Nkom et Augustin Fréderic Kodock (paix à son âme), le père de la « kodokologie » mentionnée plus haut. Itb, non moins président du Front pour le salut national du Cameroun, recherche la perfection en défendant Paul Biya. Foutez-lui une paix royale !
 

Le Mutant

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