Politique. L'ex-ministre Sud-coréen de la Défense nationale tente de se suicider

cameroun24.net Mercredi le 11 Décembre 2024 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’ex-ministre sud-coréen de la Défense nationale, Kim Yong-hyun, a tenté de se suicider en prison. Sa vie n’est pas en danger, a rapporté l’agence Yonhap.



Kim Yong-hyun est considéré comme l’une des figures clé de l’introduction de la loi martiale dans le pays. Lors des auditions au parlement, Shin Yong-hae, directeur des services pénitentiaires du ministère de la Justice, a déclaré que "Kim a tenté de se suicider dans les toilettes de la salle d’attente vers 23h52 à l’aide d’une ficelle attachant ses sous-vêtements, mais cela a tout de suite été découvert par le gardien". "Il a tout de suite abandonné son geste lors de l’ouverture forcée de la porte et est sorti, a poursuivi le responsable. Il est actuellement en bonne santé et incarcéré dans une salle de protection."

Selon les médias, Kim Yong-hyun a de fait surveillé l’introduction de la loi martiale. Selon le commandant des troupes spéciales de l’armée, l’ex-ministre a donné aux militaires l’ordre d’évacuer les députés de l’enceinte du parlement. Kim Yong-hyun est accusé d’insurrection dans le but de renverser l’ordre constitutionnel, actes passibles de très lourdes peines, dont la réclusion à perpétuité ou la peine de mort.

Dans la soirée du 3 décembre, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a soudainement imposé la loi martiale pour lutter contre les "éléments pro-nord-coréens" et la paralysie de l’exécutif due aux actions de l’opposition parlementaire, loi qui a été levée environ six heures plus tard. Le 4 décembre, l’opposition a entamé une procédure de destitution au parlement, arguant que le président avait violé la Constitution car la loi martiale n’était pas justifiée. Le 7 décembre, le vote sur la destitution a échoué faute de quorum nécessaire au parlement.

AN

 

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