CEMAC. La BEAC s’engage à examiner les préoccupations du secteur pétrolier dans la règlementation des changes

cameroun24.net Lundi le 18 Novembre 2019 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Au moment où les entreprises pétrolières opérant en zone CEMAC souhaitent être exemptées des dispositions de la nouvelle réglementation sur leur activité, la Banque des Etats de l’Afrique centrale se dit disposée à assouplir cette mesure pour leur secteur.

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Dans le but d’établir un dialogue constructif et d’aplanir les divergences d’interprétation, Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque centrale, invite les opérateurs des industries extractives à identifier « de manière plus claire et plus spécifique, les points de préoccupation en vue d’apporter les souplesses idoines permettant la mise en œuvre de la réglementation, sans toutefois remettre en cause l’essence et les objectifs fondamentaux de cet instrument de politique de change ».

Le gouverneur s’engage également à  examiner « ces préoccupations avec toute l’attention requise, afin de parvenir à une convergence de vues devant faciliter la prise en compte des particularités de ce secteur économique important pour les économies de la CEMAC ».

Il convient de rappeler que la mise en œuvre de la nouvelle Réglementation des changes a suscité beaucoup de grincements de dents de la part des opérateurs économiques, avec notamment l’obligation que leur fait cette réglementation de rapatrier et de rétrocéder à la BEAC les devises détenues à l’extérieur. Face à la crise des devises qui s’en est suivie, la Banque centrale, tout en déplorant le mauvais jeu des banques, a consenti à apporter des mesures d’assouplissement il y a quelques mois indique encore Ecomatin.

Il y a peu, le FMI a aussi demandé aux États de la CEMAC de modifier leurs codes miniers et pétroliers pour les adapter à la réglementation des changes. Et pour cause, a constaté le FMI, « les entreprises pétrolières et minières dans la Cemac ont presque toutes des conventions avec les États qui les exemptent de l’obligation de rapatriement de leurs recettes en devises ».  Pour le Fonds Monétaire International, « les volumes des avoirs illégalement détenus par les entreprises et autres entités hors de la zone Cemac s’élèvent à 2800 milliards de FCFA. Ce montant équivaut pratiquement au volume des réserves de change contenues dans le compte d’opérations des six États de la Cemac au 30 juin 2019 ».

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