CEMAC. La Beac envisage une nouvelle politique monétaire

cameroun24.net Mardi le 27 Novembre 2018 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
A Douala, une concertation tenue entre la banque centrale, les établissements de crédit et les administrations financières vise à favoriser un marché interbancaire dynamique lit-on dans les colonnes du journal Mutations.

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Les réformes de la politique monétaire de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) s’implémentent progressivement, pour parvenir à une stabilité monétaire. La preuve, c’est que l’un des pans importants se traduit à travers la mise en place des « Clubs des trésoreries de la Cemac », nouvel espace d’échanges, qui a réuni du 19 au 21 novembre dernier à Douala les responsables de la Beac et les acteurs de marché que sont les établissements de crédit et les administrations financières. Une plateforme périodique, aussi bien au plan national que régional, qui a l’avantage de renforcer l’appropriation du marché interbancaire, vecteur d’une politique monétaire efficace.
L’unique rencontre au niveau régional laisse entrevoir un changement de paradigme au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

Ce qui a orienté les travaux articulés autour du bilan de l’ensemble des évolutions enregistrées, tout en donnant l’opportunité aux acteurs de faire des conclusions et recommandations au terme de la « grande concertation » organisée en février 2014 à Douala, laquelle avait déjà posé les jalons de la nouvelle configuration du marché monétaire de la Cemac. « Nous avons constaté jusqu’ici que certaines banques continuent d’aller à la banque centrale pour se faire refinancer, ce que ne voudrait plus la Beac qui milite pour que le marché interbancaire soit beaucoup plus dynamique », indique le directeur des opérations et de la trésorerie de la banque congolaise de l’habitat à Brazzaville, Samuel Tsakala. L’enjeu est déterminant.

« Le souci de la Beac, c’est la transformation du paysage financier sous-régional pour l’arrimer aux standards internationaux, en développant les différents compartiments du marché monétaire », affirme Nélida Chumo Mata, directeur adjoint de la stabilité financière, des activités bancaires et du financement des économies de la Beac.
Au fil des jours, estiment les participants, la Beac est de plus en plus proche des banques secondaires. Un rapprochement qui a permis le développement d’une nouvelle application pouvant faciliter les transactions interbancaires et une mise en relation des différents intervenants de la place bancaire en Afrique centrale.

Reste que la Beac, comme l’a suggéré une frange de participants, devrait mener une réflexion sur les difficultés de connectivité ou d’interfaçage entre les plateformes avec les applications internes aux banques. Sur ce sujet, une application unique est envisagée.  L’autre défi à relever porte sur le marché des titres négociables. Un marché jugé presqu’inexistant par les participants, qui peut se développer pour permettre aux Etats et aux banques d’avoir des ressources un peu plus longues. Les chantiers ainsi ouverts, en associant tous les intervenants, projettent des solutions cohérentes et bénéfiques à l’ensemble des acteurs de la chaîne.

 

Michel Ferdinand
 

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