Cameroun - Economie. La SOSUCAM table sur une production sucrière annuelle de 160 000 tonnes en 2023
La Société sucrière du Cameroun (SOSUCAM) projette de produire 160 000 tonnes de sucre par an à l’horizon 2023, contre un peu plus de 120 000 tonnes actuellement, a -t-on appris mercredi en marge du lancement de la campagne sucrière 2017/2018.
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C’est dire qu’au cours des cinq prochaines années, ce sont 40 000 tonnes supplémentaires de sucre qui seront produites dans les deux sites de Mbandjock et de Nkoteng toujours dans la région du Centre, où cette entreprise qui emploie plus de 7 000 personnes dispose de vastes étendus de champs de canne à sucre.
Pour atteindre cet objectif, la filiale du groupe français, la Société d'organisation de management et de développement des industries alimentaires et agricoles (SOMDIAA), a expliqué son président-directeur général, Louis Yinda, va s’appuyer sur les nouvelles terres qui entrent en exploitation cette année.
Egalement au programme, la mise en place d’un nouveau système d’irrigation à grande échelle et ainsi que sa nouvelle usine de Nkoteng entrée en activité le 30 octobre 2017.
Avec une demande estimée à plus de 300 000 tonnes de sucre par an et une production nationale autour de 230 000 tonnes, le pays est contraint d’importer entre 60 000 tonnes et 70 000 tonnes de sucre chaque année pour combler le déficit.
Leader national dans ce secteur de production, la SOSUCAM figure parmi les trois premiers gros employeurs du pays, juste après l’Etat et la société publique, la Cameroon development corporation (CDC).
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