Energie. La construction du gazoduc transsaharien par l'Algérie, le Niger et le Nigeria va connaitre une accélération

cameroun24.net Mercredi le 12 Février 2025 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'Algérie, le Niger et le Nigeria ont signé à Alger des accords visant à accélérer la mise en œuvre du projet de gazoduc transsaharien (TSGP).


Les documents ont été paraphés à l'issue de la 4e réunion ministérielle du comité de pilotage du projet par le ministre algérien de l'Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, le ministre nigérien du Pétrole, Sahabi Oumarou, et le ministre d'État nigérian chargé des Ressources pétrolières, Ekperikpe Ekpo, informe Radio Algérienne.

Le contrat de mise à jour de l'étude de faisabilité et le contrat de compensation figurent parmi les accords signés.

Le comité de pilotage a souligné dans ce contexte que le TSGP était est "une initiative stratégique visant à réaliser un gazoduc continental permettant d’acheminer le gaz naturel du Nigeria, via le Niger, vers l’Algérie afin d'être exporté vers les marchés européens et d'autres destinations internationales".

Gaz pour l'Europe

L'accord sur la construction du gazoduc transsaharien, qui sera long de plus de 4.000 km et qui prévoit de transporter du gaz nigérian jusqu’en Algérie via le Niger, a été signé par les autorités des trois pays en 2009. Toutefois, la matérialisation du projet a été repoussée à plusieurs reprises, notamment à cause des opérations des rebelles du Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger. Au moment de la signature de l’accord, le montant total des investissements était estimé à 10 milliards de dollars.

En juillet 2022, sur fond de crise énergétique en Europe, Alger, Abuja et Niamey ont signé un mémorandum de compréhension mutuelle relançant les travaux dans le cadre du projet du TSGP. La conduite ira depuis le sud du Nigeria jusqu’au nord de l’Algérie, d’où le gaz sera acheminé vers l’Europe via le réseau existant. La capacité du gazoduc doit être de 30 milliards de mètres cubes de gaz par an.

Une fois opérationnel, il approvisionnera le marché international, y compris l'Europe, en gaz extrait en Algérie, au Niger et au Nigeria, a fait savoir en août dernier le ministère nigérien du Pétrole.

DCK

 

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