Russie 2018. La finale des records

cameroun24.net Lundi le 16 Juillet 2018 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Mise en jeu depuis une trentaine de jours, la couronne de champion du monde a enfin trouvé preneur hier à l’issue d’une finale âprement disputée entre la France et la Croatie. Les deux équipes qui avaient la particularité d’avoir effectué un parcours sans faute jusque-là avaient à cœur de terminer en beauté, sur la première marche du podium.

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Au bout du compte, c’est le sélectionneur Français Didier Deschamps et ses hommes qui ont conquis avec panache le trophée tant convoité. Ce qui n’est pas un mince exploit, tant la concurrence était féroce avec 32 prétendants au départ. Halte désormais aux spéculations car le champion du monde a désormais un visage bien connu de tous.  Contrairement à certaines prévisions, le suspense n’aura duré que dans la limite du supportable écrit CT.

La finale d’hier s’annonçait d’autant plus indécise qu’elle opposait deux équipes  qui ne s’étaient jamais rencontrées auparavant à ce stade d’une compétition internationale. Pleinement conscients de l’importance de l’enjeu, les deux sélectionneurs ont misé sur la prudence, en présentant des compositions assez classiques. Côté français, Didier Deschamps a opté pour le statu quo, en reconduisant,  poste par poste, les mêmes éléments qui avaient fait la décision en demi-finale.

Son homologue croate a aussi renouvelé sa confiance aux joueurs-clés en s’appuyant sur un dispositif tactique bien rôdé. Même Ivan Perisic et Ivan Strinic, qui souffraient de douleurs musculaires après la demi-finale étaient présents lors du coup d’envoi.

C’est dire que sur la pelouse du stade Loujniki de Moscou, les 22 acteurs étaient visiblement gonflés à bloc, avec d’un côté comme de l’autre un objectif commun : la victoire. Mais avec des motivations différentes.

Si pour la Croatie, rien ne pouvait galvaniser autant que la possibilité d’inscrire son nom pour la première fois sur la liste des vainqueurs de la coupe du monde, pour la France en revanche, il était non seulement question de décrocher une deuxième étoile au firmament du football mondial, mais aussi d’effacer le douloureux souvenir de la finale perdue de 2006. Le score en lui-même (4-2) semble très lourd si l’on s’en tient à la physionomie d’une rencontre  très serrée, parfois ennuyeuse.

Lors du premier quart d’heure, les deux équipes ont donné l’impression d’être tétanisés par l’enjeu, aucune d’elles ne voulant aller à l’abordage par peur de se découvrir. Le score à la pause ne reflétait pas la physionomie d’un match dominé jusque-là par le Croatie (61 % de possession du ballon). Comme face à la Belgique en demi-finale, la France a préféré laisser l’initiative du jeu à l’adversaire, en positionnant très bas un rideau défensif très vigilant et en procédant par des contre-attaques rapides.

Stratégie payante puisque sur les deux premières occasions de buts, les Bleus ont renversé le cours du jeu et ont tenu désormais en respect des adversaires qui ont perdu leur verve habituelle. A l’analyse, les Croates auront été leurs propres bourreaux. D’abord avec le coup de tête sur un corner de Madzukic qui va tromper son propre gardien.

Ensuite la main de Perisic dans sa surface qui permet à Griezman de redonner l’avantage à la France à la pause (2-1).Une cruelle ironie de l’histoire d’autant plus que ces deux leaders ont sorti plusieurs fois leur équipe des situations difficiles.

La coupe du monde 2018 aura été aussi celle des records. C’est en effet la première fois depuis 16 ans qu’une finale se joue dans le temps réglementaire. C’est aussi une des rares finales prolifiques en buts, les deux précédentes (2010 et 2014) s’étant soldé par des résultats étriqués (1-0). Deschamps est aussi l’un des rares, avec Beckenbauer et Zagalo,  à remporter la coupe du monde comme joueur et entraineur.

Russie 2018 a donc vécu. L’équipe de France a certes gagné, mais sans véritablement convaincre. Toujours est-il qu’elle a été terriblement réaliste et efficace au finish. En faisant l’essentiel de ce qu’on attend lors d’une finale : marquer plus de buts que l’adversaire et remporter le trophée.

Jean Marie NZEKOUE
 

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