Crise anglophone. La peur règne dans la ville de Bamenda ce matin

Depuis la journée sanglante d'hier, les civils ne savent plus à quel sein se vouer a constaté cameroun24.
ADS
La journée tragique d'hier qui a commencé avec l'assassinat à bout portant d'un policier par deux séparatistes à moto, et les combats qui s'en suivis au cœur de la ville, continu d'avoir des répercutions sur le quotidien de la population.
Ce matin, les commerçants qui ont abandonné leurs boutiques pour sauver leurs vies, ont retrouvé leurs commerces pillés et subis des menaces.
Nombreux sont ceux qui ont trouvé refuge au camp du GMI qui assure leur protection en ce moment. Les ratissages se poursuivent dans la ville; Et la propagande ambazonienne dans les réseaux sociaux promet d'intensifier les combats dans les jours à venir.
Les élections régionales sont annoncés par le pouvoir Yaoundé avant la fin de l'année. Les chefs traditionnels pour la plupart réfugiée à Yaoundé ont été invité par le ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, à regagner leurs différentes chefferies.
Avec le regain de violence depuis mardi 1er septembre 2020, l'on voit mal comment ceux-ci pourront s'exécuter, car leurs vies seraient menacées.
Le principal leader de l'opposition, Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a demandé au Gouvernement de régler cette crise et réformer de manière consensuelle le processus électoral avant toute nouvelle élection, faute de quoi il demanderait à la population de descendre dans la rue pour chasser le président Biya.
Lire aussi : Des coups de feu entendu à Bamenda en ce moment
La météo socio-politique au Cameroun teintée de la guerre dans les régions anglophones du pays, est très troublante et reste à surveiller de très près.
Ange NGO
Lire aussi : Un député français demande au président Macron d'intervenir au Cameroun
Lire aussi : Voici la liste des victimes du massacre de Mautu par Muyuka
ADS