Le deuxième sommet Russie-Afrique prévu pour l'année prochaine doit marquer une nouvelle étape dans le développement des relations russo-africaines, a affirmé Oleg Ozerov, directeur du secrétariat du Forum de partenariat Russie-Afrique, lors de la conférence consacrée aux aspects pratiques de la coopération avec les pays africains dans les nouvelles conditions au ministère russe des Affaires étrangères.

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"Nous partons du principe que ce forum doit […] faire passer nos relations à la vitesse supérieure, ce qui est conforme non seulement à nos intentions à nous, mais aussi à celles de la majorité des États africains qui nous envoient des signaux positifs quant à leur volonté de participer aux préparatifs du forum et au forum lui-même", a-t-il souligné.

Il a annoncé que la Russie avait envoyé des invitations à tous les participants au prochain sommet. "Toutefois, l’objectif principal est de tenir un sommet productif. Nous comptons sur une participation représentative des délégations africaines de haut et très haut niveaux."

Le deuxième sommet doit donner un nouvel élan à la coopération politique, commerciale, économique, scientifique, technique, sociale et d’investissements. "Ce sera un programme plus large que celui qui avait été proposé lors du premier sommet. Aujourd’hui, nous estimons que le sommet doit disposer d’un vaste programme social: science, éducation, culture, rôle des médias, sports", a précisé Oleg Ozerov.

Il a ajouté que l'ordre du jour du sommet serait également consacré à l’édification d'une nouvelle architecture de l'ordre mondial et a estimé important d’évoquer les problèmes de la sécurité alimentaire et énergétique ainsi que ceux de la santé.

Sommet États-Unis-Afrique

Oleg Ozerov a rappelé la tenue, du 12 au 15 décembre à Washington, du sommet États-Unis-Afrique "où les Américains essaient clairement, sinon de renchérir sur le sommet de Sotchi, de courir une sorte de compétition" avec la Russie. "Il y a actuellement 44 chefs d'État qui ont accepté de venir et il y aura au total 49 participants. Je rappelle que le nôtre [le premier sommet Russie-Afrique] a rassemblé tous les pays du continent, 54 des 55 membres de l'Union africaine", a-t-il fait remarquer pour conclure.

TASS

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