Cameroun - Sécurité. Le Cameroun opposé au droit de poursuite dans le Bassin du Lac Tchad

APA Jeudi le 20 Mars 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Cameroun a réaffirmé son refus du droit de poursuite des malfaiteurs en territoire étranger, a appris APA au terme de la 2ème réunion des ministres chargés de la Défense et des chefs d'état-major des armées des pays membres de la Commission du bassin du Lac Tchad (CBLT).

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S'exprimant mardi soir à Yaoundé, la capitale du pays, au terme de deux jours d'assises, le ministre en charge de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo'o, a aussi écarté toute mixité de la force multinationale de sécurité dans cette zone, estimant que chaque pays devait cantonner ses troupes à l'intérieur de ses frontières.

Le Cameroun, a-t-il indiqué, a toutefois décidé de mettre un contingent de 700 soldats à la disposition de cette unité de la CBLT, dont les détails seront définis lors d'un sommet annoncé au Niger.

Cette annonce intervient alors que l'organisation est en proie au trafic d'armes, de munitions trafic et d'êtres humains, à la piraterie maritime, au braconnage, à la destruction des écosystèmes, à la montée des extrémismes religieux, à l'immigration clandestine et au phénomène des coupeurs de route.

Cette prise de position arrive aussi au lendemain du pathétique appel du secrétaire exécutif de l'organisation, Sanusi Imran Abdullahi, qui, lundi, a appelé à une mise en place rapide de la force mixte multinationale de sécurité dans cette zone.

Dans la foulée, selon des sources introduites, le Nigeria reproche ces dernières semaines à son voisin camerounais de l'empêcher de pourchasser, sur son territoire, des membres de la secte islamiste Boko Haram qui commettent des exactions de part et d'autre de la frontière.

Mise en place mai 1964, la CBLT regroupe le Cameroun, la Libye, le Niger, le Nigeria, la République centrafricaine et le Tchad alors que l'Egypte, la République démocratique du Congo et le Soudan y siègent en qualité d'observateurs.
 

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