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Santé. Le Kenya prend des mesures fortes pour lutter contre la propagation de la fièvre de Marburg

cameroun24.net Jeudi le 10 Octobre 2024 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le ministère kenyan de la Santé a renforcé les contrôles à la frontière du pays sur fond de flambée de la maladie à virus de Marburg au Rwanda, fait savoir le journal Star.



Bien qu'aucun cas de la maladie n'ait été signalé au Kenya, les autorités prennent des mesures préventives en raison de communications étroites entre le pays et le Rwanda, fait remarquer le média. Les deux pays n’ont pas de frontière commune, mais entretiennent des liens aériens et routiers étroits et des relations commerciales actives, ce qui augmente le risque de transmission du virus. Dans cette situation, le ministère kenyan de la Santé a renforcé les mesures de surveillance dans tous les comtés et aux principaux points d’entrée du pays.

"Le ministère met en place des mesures urgentes pour prévenir l'importation de cas et leur transmission ultérieure à travers le pays", a déclaré le ministère. Ainsi, des protocoles de surveillance renforcée seront appliqués dans les aéroports, aux postes frontières et à d'autres points critiques pour détecter d’éventuels cas.

La maladie à virus de Marburg est souvent mortelle et hautement transmissible au contact humain. Le virus, qui appartient à la même famille que celui d’Ebola, provoque de graves hémorragies, des défaillances d’organes et souvent la mort.

Le Rwanda a lancé le 7 octobre une campagne de vaccination contre la fièvre hémorragique de Marburg. Les premiers à recevoir un vaccin sont les 700 personnes qui ont contacté avec les 41 patients dont le diagnostic de contamination au virus a été confirmé.

Le ministère rwandais de la Santé a annoncé le 27 septembre que le pays vivait une flambée de la maladie de Marburg. La précédente flambée a été localisée en Afrique entre février et juin 2023 et a touché la Tanzanie et la Guinée équatoriale. Selon la médecine moderne, la maladie est transmise à l'homme par les chauves-souris. Le taux de mortalité va de 24% à 88% selon la souche du virus et les méthodes de traitement. Il n’existe pour le moment aucun remède contre cette forme de fièvre hémorragique.

DCK

 

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