Le gouvernement nigérian a approuvé la vente par la société américaine Exxon Mobil de toutes ses installations pétrolières continentales à la société nigériane Seplat Energy.

 C'est ce qu'a annoncé le directeur de la Commission de régulation du pétrole du Nigeria, Gbenga Komolafe, lors d'une réunion d'information dans la capitale, Abuja.

"L'accord a été approuvé par le ministère", a-t-il déclaré cité par Reuters. La direction d'Exxon Mobil a annoncé en février 2022 qu'elle souhaitait vendre ses actifs onshore au Nigeria. Une société indépendante, Seplat Energy, dont les actions sont cotées sur les bourses de Lagos et de Londres, s'est montrée intéressée par ces actifs.

Les autorités de régulation du Nigeria ont mis plus de deux ans à approuver la transaction, dont le montant est estimé à 1,28 milliard de dollars (1,18 milliard d’euros). Selon les termes de l'accord, Seplat Energy achètera ces actifs qui appartenaient à la division locale de la société américaine. Il s'agit notamment de participations dans quatre licences de production de pétrole onshore et dans des installations industrielles connexes, dans le terminal d'exportation de pétrole de Qua Iboe et dans une usine de liquéfaction de gaz naturel.

La vente par Exxon Mobil de ses actifs pétroliers au Nigeria continental reflète la stratégie de l'entreprise visant à développer la production pétrolière offshore dans le pays africain. En septembre dernier, la direction d'Exxon Mobil a déclaré qu'elle prévoyait d'investir 10 milliards de dollars (9,23 milliards d’euros) dans des projets de production pétrolière offshore au Nigeria.

Le Nigeria est le premier producteur de pétrole des pays d'Afrique subsaharienne. Le pays a produit 1,4 million de barils par jour (bpj) en septembre.


Le Nigeria a bloqué la vente par le groupe Shell d'une partie de ses actifs pétroliers
 

Les autorités du Nigeria ont bloqué la vente par le groupe énergétique Shell de ses actifs liés à la production de pétrole et de gaz situés sur le continent africain et dans le golfe de Guinée, à proximité immédiate de la côte. C'est ce qu'a déclaré Gbenga Komolafe, directeur de la Commission nigériane de réglementation du pétrole en amont (NUPRC), lors d'un point de presse à Abuja, la capitale du Nigeria.

"La transaction n'a pas passé le test du régulateur", a-t-il déclaré, cité par l'agence Reuters. Il n'a pas précisé quelles étaient les revendications des autorités concernant les conditions de la vente des actifs de Shell.

En janvier, Shell a conclu un accord avec le consortium africain Renaissance, composé de cinq entreprises, en vue de vendre sa société, la Shell Petroleum Development Company of Nigeria (SPDC), qui produit du pétrole dans les eaux continentales et les eaux peu profondes du Nigeria. La transaction est estimée à 2,4 milliards de dollars. SPDC possède quinze concessions pétrolières terrestres et trois concessions en eaux peu profondes dans le delta du Niger. Leurs réserves sont estimées à 6,7 milliards de barils de pétrole récupérables et à 56.000 milliards de pieds cubes de gaz.

En septembre dernier, plusieurs communautés représentant des habitants du sud du Nigeria ont intenté une action en justice devant la Cour suprême du pays, demandant que la vente des activités de Shell soit interrompue jusqu'à ce que le groupe leur verse 310 millions de dollars de compensation pour la pollution de l'environnement.

Le journal nigérian Daily Post indique que Shell, comme plusieurs autres grands groupes énergétiques occidentaux, vend ses actifs sur le continent pour des raisons de sécurité. Parallèlement, Shell développe des projets de production de pétrole au large du Nigeria.

Le Nigeria est le premier producteur de pétrole parmi les pays d'Afrique subsaharienne. En septembre, il a produit 1,4 million de barils par jour.

DCK

 

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