Sécurité. Le Tchad ne se reconnait pas dans les accusations de massacre de pêcheurs nigérians par son armée
Le Tchad a rejeté les accusations des médias occidentaux concernant l'assassinat de pêcheurs nigérians au lac Tchad par les forces armées tchadiennes.
C'est ce qu'indique un communiqué du ministre d'État chargé des Affaires étrangères, de la Coopération internationale, de l'Intégration africaine et des Tchadiens de l'étranger et porte-parole du gouvernement tchadien, Abderaman Koulamallah, publié sur la page X de l'administration présidentielle du Tchad.
"Le gouvernement de la République du Tchad rejette fermement les récentes informations faisant état d'attaques qui auraient été menées par l'armée tchadienne contre des civils, en particulier des pêcheurs dans la région du lac Tchad", indique le document. "Il s'agit de fausses allégations qui ne reflètent pas la réalité".
M. Koulamallah a indiqué que l'offensive des forces armées tchadiennes contre les terroristes du groupe Boko Haram n'avait pas encore commencé. Des opérations ponctuelles sont toujours menées contre des terroristes isolés, dans le strict respect des directives qui excluent les tirs sur les civils.
Auparavant, plusieurs médias occidentaux, notamment le journal français Le Monde, avaient affirmé que l'armée tchadienne, dirigée par le président Mahamat Idriss Déby Itno, avait lancé une offensive contre les terroristes nigérians de Boko Haram dans la région du lac Tchad, au cours de laquelle des "dizaines" de Nigérians avaient été tués par erreur.
DCK
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