Cameroun - Politique. Le ministre de la communication met en garde tous ceux qui tiennent des propos irrévérencieux, injurieux à l'égard du Chef de l’État

cameroun24.net Jeudi le 18 Juillet 2024 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de cameroun24, René Emmanuel Sadi s'inscrit dans la même veine de le Préfet du Mfoundi qui a pris un arrêté pour expulser de la capitale tout contrevenant.


«Le Cameroun se veut une démocratie et un État de droit.

Nous devons cette évolution majeure de notre pays dans l'espace des Libertés après de longues années de monolithisme, à La Volonté et à l'engagement résolu du PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, SON EXCELLENCE PAUL BIYA.

Aussi, au bout de plusieurs décennies d'expérimentation et de maturation politiques, le Cameroun peut aujourd'hui se féliciter des avancées remarquables réalisées dans ce domaine.

Le foisonnement des organes de presse, des chaînes de radio et de télévision, La multiplicité des formations politiques qui exercent librement, ainsi que La liberté de ton qui en est l’une des caractéristiques incontestables, témoignent de l'effectivité et de la vitalité de notre démocratie.

En d'autres termes, les Camerounais peuvent s'exprimer sans aucune contrainte, approuver ou désapprouver l'action des pouvoirs publics, faire connaitre leurs points de vue sur l'ensemble des questions ayant trait à la vie de La nation.

Pour autant, la liberté dont nous tirons fierté aujourd'hui plus qu'hier, ne saurait donner à quiconque, la latitude d'attenter aux Institutions de la République, ni à l'honorabilité de celles et ceux qui les incarnent, au premier rang desquels, le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, SON EXCELLENCE PAUL BIYA, qui a été librement et majoritairement élu par ses concitoyens.

C'est pour cela qu'il est inacceptable que des compatriotes, fussent-ils des leaders de partis politiques ou d'opinion, usent de propos irrévérencieux, injurieux voire offensants à l'égard de celui qui préside légitimement et avec bonheur aux destinées du Cameroun.

Le Gouvernement de la République désavoue et condamne avec force ces écarts de langage que certains de nos concitoyens se permettent impunément, sous Le couvert de la démocratie, faisant fi aussi bien de la bienséance que des lois et règlements de la République.

Le Gouvernement en appelle une fois de plus à la retenue et au sens de
responsabilité de tous dans l'exercice du droit légitime à la liberté, qui ne saurait verser dans l'outrance et l’outrage, bafouer nos valeurs sociétales fondamentales, ou contrevenir aux normes basiques de la démocratie et de L'Etat de droit.»
, lit-on dans le communiqué signé le 18 juillet 2024 par René Emmanuel Sadi, Le Ministre de la Communication, qui constate la Montée des propos injurieux contre les Institutions de la République et ceux qui les incarnent dans l’espace public.

Pour l'opposition camerounaise et la société civile, il s'agit tout simplement de manœuvres d'intimidation du gouvernement camerounais à la veille des échéances électorales.

En effet, en novembre 2025 sont prévus au Cameroun l'élection présidentielle à laquelle le Président Paul Biya âgé de 91 ans et ayant déjà passé 42 ans au pouvoir est candidat.

Les élections législatives et municipales quant à elles ont été reportées en 2026.

Ange NGO


 

 

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