Afrique. Le premier ministre burkinabè appelle à la formation d'une fédération entre le Burkina et le Mali

cameroun24.net Jeudi le 02 Février 2023 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le premier-ministre burkinabè Joachim Kyélem s’est prononcé en faveur de la création d’une fédération avec la République malienne voisine. Il a fait part de sa position lors d’une visite officielle au Mali.

"Nous envisageons une Fédération aujourd’hui. C’est cela notre objectif à court ou moyen terme. Nous avons besoin du soutien de tout le monde dans ce sens, parce que tant que nous restons isolés, nous sommes fragiles. La Fédération Mali-Burkina Faso constituera une puissance de frappe beaucoup plus décisive", a-t-il précisé, cité par les médias locaux.

Selon lui, cette initiative permettra de faciliter "la lutte contre l’insécurité", notamment "au niveau des terroristes". Le premier ministre espère en outre développer l’économie.

M. Kyélem a souligné qu’avec l’arrivée au pouvoir du président par intérim Assimi Goïta, qui l’a accueilli, le Mali est devenu une véritable puissance sur le continent africain.

Le Mali a connu deux coups d'État militaires depuis l'été 2020. Lors de la première, qui a eu lieu le 18 août 2020, le président Ibrahim Boubacar Keita a été écarté du pouvoir. Un groupe militaire dirigé par le colonel Assimi Goïta a nommé Ba Ndao président par intérim. Cependant, le 26 mai 2021, il a été évincé par le même groupe militaire, tandis que Goïta a été nommé chef de l'État pour la période transitoire. Les militaires ont annoncé leur intention de rester au pouvoir jusqu'au printemps 2024, après quoi le pays organisera des élections présidentielle et parlementaires.

Au Burkina-Faso, un groupe de militaires a organisé un coup d'État le 30 septembre 2022, s'emparant du pouvoir et évinçant Paul-Henri Sandaogo Damiba de la présidence. Le capitaine Ibrahim Traoré est devenu le nouveau dirigeant du Burkina Faso. Les militaires, qui ont pris le pouvoir, ont annoncé la dissolution du gouvernement du pays, la suspension de la constitution et de toute activité politique. La période de transition devrait s’achever le 1er juillet 2024 par une présidentielle.

DCK avec TASS

 

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