Cameroun - Education. Le retour remarqué de certains classiques des manuels scolaires
Des références de la littérature camerounaise, entre autres, reviennent à la faveur de la publication de la liste des manuels scolaires pour les prochaines rentrées scolaires.
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Les listes des manuels scolaires agréés pour les prochaines années ont été rendues publiques par les ministres des Enseignements secondaires et de l’Education de base la semaine dernière, sur proposition du Conseil national d’agréments.
Des listes dans lesquelles on retrouve des ouvrages et auteurs à la notoriété établie, notamment en littérature, qui avaient cependant disparu depuis quelques années. Pour le plus grand bonheur de nombreux parents, élèves d’hier, les ayant étudiés.
Le secrétaire permanent du Conseil national d’agréments des manuels scolaires et matériels didactiques, le Pr Marcellin Vounda Etoa, sans en faire l’exhaustivité, signale principalement les grands retours des auteurs camerounais tels Pabe Mongo et son ouvrage « Père inconnu », Guillaume Oyono Mbia avec « Trois prétendants…un mari », Séverin Cécile Abéga pour « Les Bimanes », du béninois Jean Pliya et « L’arbre fétiche ».
René Philombe avec son ouvrage intitulé « Petites gouttes de chant pour créer l’homme » est également à signaler. Des ouvrages reconnus pour la qualité des contenus, mais aussi pour la maîtrise de l’écriture par leurs auteurs et leur apport à l’enseignement depuis des décennies, et qui de ce fait, n’auraient pas dû disparaître des programmes.
Autre entrée, celle de L.C Senghor et A. Sadji avec « La belle histoire de Leuk le lièvre », qui se justifie selon le Pr Marcellin Vounda Etoa, par la nécessaire introduction de contes africains dans les programmes.
Au-delà de ces retours, d’autres auteurs restent bien en place dans la liste des manuels pour les prochaines années scolaires. C’est le cas de Lucien Anya Noah avec « Les chants de la forêt », Engelbert Mveng « Balafon », Ebénezer Njoh Mouelle « De la médiocrité à l’excellence » et Martien Towa « Essai sur la problématique philosophique en Afrique ».
On n’oubliera pas les classiques tels « Andromaque » de Jean Racine, « Le misanthrope » de Molière, « Apologie de Socrate » de Platon et « Une saison blanche et sèche » du Sud-africain André Brink.
Dans l’enseignement secondaire anglophone, Francis Bebey avec « Le fils d’Agatha Moudio » et « L’enfant de la révolte muette » de Camille Nkoa Atenga sont présents, aux côtés de Shakespeare avec à lui seul quatre ouvrages, Charles Dickens « Hard times » et Arthur Miller « Death of salesman », sans oublier Egbe Besong Elvis, G. Eliot et Francis Ateh.
Alfred MVOGO BIYECK
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