USA. Le retrait de Biden qui a commencé à réaliser qu'il ne peut pas gagner la présidentielle n'est qu'une question de temps

Le retrait du président américain Joe Biden de la course à la présidence des États-Unis n'est qu'une question de temps vu que le chef de l’État a perdu le soutien de la part des membres de son parti et de ses sponsors.
C’est ce qu’a affirmé le journal Wall Street Journal se référant à des sources anonymes proches de démocrates de haut rang.
Selon leurs informations, l'apparence physique de M. Biden, infecté par le coronavirus, ainsi que ses lapsus lors de récentes interviews ont suscité des inquiétudes chez les démocrates quant à sa capacité de participer à la campagne électorale et à rester à la Maison-Blanche pour un second mandat. Les sources de l’édition notent que les membres du parti du président, dans la situation actuelle, estiment que son retrait de la course présidentielle n'est qu'une question de temps et qu'ils planifient déjà activement leurs prochaines actions après son refus de participer à la présidentielle. Selon ces sources, une réunion d’importants sponsors démocrates s'est tenue à New York le 17 juillet, au cours de laquelle ils ont discuté de l'arrêt du financement de la campagne électorale de ce parti jusqu'à ce que M. Biden quitte la course.
Les sources du journal à la Maison-Blanche que cite Tass affirment qu’elles ne connaissent toujours pas les plans de M. Biden, car l'entourage du chef de l'État s'est récemment rétréci. Cependant, certains d’entre eux notent que "le pouvoir de M. Biden s’est affaibli" et ont qualifié ce qui se passe de "début de la fin de sa lutte pour la réélection". "La pression [exercée sur M. Biden] est insurmontable", a déclaré un démocrate anonyme de haut rang cité par le journal britannique Financial Times. Selon ses estimations, M. Biden pourrait quitter la course à la présidence "déjà d’ici lundi [22 juillet]". D'autres sources du journal estiment que le président pourrait renoncer à participer à la campagne électorale encore plus tôt.
Plus tôt, le Wall Street Journal a rapporté que la vice-présidente américaine Kamala Harris était considérée comme la candidate la plus probable pour remplacer M. Biden s'il se retire de la course électorale. Selon un sondage réalisé par The Economist et l'institut de sondage YouGov, publié le 11 juillet, environ 73% des sympathisants du Parti démocrate estiment que Mme Harris devrait être la candidate démocrate à l'élection présidentielle de novembre.
Biden a commencé à réaliser qu'il ne pourrait pas gagner la présidentielle
Le président américain Joe Biden a commencé à réaliser qu'il ne pourrait pas gagner la prochaine élection, a rapporté le journal The New York Times.
Selon ses informations, le dirigeant américain "a commencé à se résigner à l'idée" qu'il ne pourrait pas vaincre l'ex-président américain Donald Trump.
Pour rappel, le site Axios a fait savoir que le président américain Joe Biden pourrait annoncer son retrait de la course électorale le 20 ou le 21 juillet en raison de la pression croissante exercée par les chefs de file du Congrès, les membres du parti démocrate et ses amis proches.
Selon leurs informations, les collègues du parti de l'actuel président, ses proches, ainsi que les plus grands donateurs de la campagne électorale pensent que Biden ne changera pas l'opinion publique sur son âge, ne s'assurera pas une majorité au Congrès et ne battra pas son principal rival, le républicain Donald Trump.
Parmi les partisans du retrait de Joe Biden de la course à la présidence figurent l'ancienne présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, les chefs de file des démocrates au Sénat et à la Chambre des représentants Chuck Schumer et Hakeem Jeffries. Les anciens présidents Barack Obama et Bill Clinton, ainsi que l'ancienne secrétaire d'État Hillary Clinton n'ont pas exprimé publiquement leur position sur la candidature de M. Biden, mais leurs conseillers se sont ouvertement opposés au président sortant.
Biden a oublié le nom du chef du Pentagone et l'a simplement appelé "homme noir"
Le président américain Joe Biden n'a pas pu se souvenir du nom et du prénom du secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, et l'a appelé "homme noir".
"Regardez les critiques dont je fais l'objet parce que j'ai nommé cet homme noir au poste de secrétaire à la Défense. [...] Je veux dire, les critiques auxquelles je suis confronté en raison des personnes que j'ai nommées à ces postes", a déclaré M. Biden lors d'une interview accordée à la chaîne de télévision BET, qui s'adresse à un public majoritairement afro-américain.
Après avoir été incapable de se souvenir du nom et du prénom de M. Austin, M. Biden a mentionné la juge de la Cour suprême Ketanji Brown Jackson, qui est également noire. Il n'est pas tout à fait clair si M. Biden a décidé que Mme Brown occupait le poste de chef du Pentagone ou s'il l'a mentionnée en énumérant des Afro-Américains de haut rang.
La vidéo de la dernière maladresse de Joe Biden est devenue virale au sein des groupes pro-républicains du réseau social X. TheBlaze, un portail conservateur, a écrit que M. Biden "est devenu complètement dingue". La page RNC Research associée à l'équipe de l'ancien président américain Donald Trump, qui a fait circuler la vidéo, a brièvement réagi aux propos de M. Biden en utilisant l'emoji étourdi. Des partisans républicains et des commentateurs conservateurs sur le réseau social X ont déclaré qu'il était "extrêmement offensant de réduire une personne à la couleur de sa peau" et ont estimé que M. Biden était "totalement mauvais".
Le président, âgé de 81 ans, fait souvent des confusions et des gaffes dans ses discours publics. Les républicains s'en servent dans leur lutte partisane pour mettre en doute les capacités mentales et physiques du démocrate Biden à continuer de diriger le pays.
Biden accuse Musk d'essayer d'acheter les élections américaines
Le président américain Joe Biden a accusé l'entrepreneur américain Elon Musk d'essayer d'acheter les résultats des élections qui auront lieu dans le pays en novembre de cette année.
Le 2 juillet, le Wall Street Journal a rapporté que la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, était considérée comme la candidate la plus probable pour remplacer Joe Biden en cas de son retrait de la course électorale. Selon les résultats d'un sondage du magazine The Economist et de l'institut YouGov, publiés le 11 juillet, environ 73% des partisans du Parti démocrate pensent que Mme Harris devrait devenir la candidate démocrate à l’élection présidentielle de novembre.
L’élection présidentielle aux États-Unis aura lieu le 5 novembre. Joe Biden, candidat à un second mandat, a obtenu le soutien d'un nombre suffisant de délégués du Parti démocrate. Les républicains ont officiellement désigné l'ancien président Donald Trump comme candidat à la présidence lors de la convention du parti le 15 juillet.
AN