Crise anglophone. Leonel Beteck Kome : «J'ai porté plainte à la CPI contre le régime Biya pour des crimes de guerre dans les régions anglophones»

cameroun24.net Mardi le 21 Juillet 2020 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ce défenseur des Droits de l'Homme dit avoir documenté suffisamment de preuves pour que la Cour Pénale Internationale ouvre une enquête au Cameroun a appris cameroun24.

ADS


Pour lui une partie de ces crimes ont déjà été reconnu par le gouvernement camerounais dans le massacre de Ngarbuh.

En rappel, 25 enfants et 2 femmes enceintes avait été massacrés dans ce village du Nord-Ouest Cameroun par des éléments de l'armée camerounaise et leurs supplétifs bororos.

Un crime de guerre qui avait été dénoncé par l'église catholique, les ong  locales et internationales.

L'armée dans un premier temps avait niée ce crime avant que la France ne fasse pression sur le régime de Yaoundé pour qu'une enquête soit diligentée.

Le Président Biya avait par la suite ordonnée cette enquête qui avait donné raison à l'église catholique et Human Right Watch qui avaient dénoncés ce crime.

Des militaires impliqués dans ce crime avaient été arrêtés et traduits au tribunal militaire à Yaoundé. Les supplétifs bororos qui avaient participé à ce massacre sont toujours recherchés par les autorités.

Malgré les appels aux cessez le feu de l'ONU et certains prix Nobel de la paix et anciens chefs d'Etats, le conflit armée continu en s'intensifiant. Les Ongs locales et internationales continus à dénoncer et documenter les crimes perpétrer par les deux camps.

Leonel Beteck Kome, la CPI a reçu et archivé ces preuves et promet les utiliser en temps opportun. Il estime pour que 3000 morts en côte d'ivoire, la CPI s'est saisit du dossier et ne comprend pas pourquoi au Cameroun ça traine.

A en croire le chef le chef de l'unité des informations et des élements de preuve du Bureau du procureur de la CPI, aucune des trois conditions d'ouverture d'enquête pour le cas du Cameroun n'a été réunit. La CPI se voit donc dans l'obligation de classer le dossier.

Les régions anglophones du Cameroun sont frappés par un violent conflit qui oppose l'armée régulière à des séparatistes qui réclament l'indépendance de leurs régions.

Le conflit a déjà fait plus de 12 000 morts et un million de réfugiés et déplacés internes selon des ONGs locales internationales.


cpi_plainte_leonel_vs_biya

Ange NGO

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS