Election Régionale. Les camerounais du Canada veulent descendre dans la rue le 19 septembre 2020

cameroun24.net Vendredi le 18 Septembre 2020 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
En prélude aux manifestations organisés par l'opposition au Cameroun le 22 septembre, la diaspora camerounaise du canada appelle à une marche le 19 septembre.

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Dans un communiqué parvenu à la rédaction de cameroun24, cette diaspora camerounaise regroupée au sein du collectif Camereroon Coalition for Change, dit vouloir soutenir les frères et familles restés au Cameroun qui seront dans le rue le 22 septembre pour demander le départ du Président Biya.

Ces camerounais se disent également préoccupés par ce qui se passe dans leurs pays d'origine depuis plusieurs années : "guerre dans l’Extrême Nord avec BokoHaram, guerre dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest (NOSO), crise postélectorale de 2018 et la pandémie liée au Corona virus.", lit-on dans le communiqué.

"une situation déjà catastrophique à laquelle il faut ajouter la mal gouvernance, la corruption et l’injustice ne permet pas d’entreprendre des projets d’ampleurs." ajoutent ils.

Pour eux, cette situation les a condamné à l'exil et le gouvernement actuel qu'ils jugent illégitime ne leur offre aucune alternative, ce qui justifie cette marche dite de libération qui pourra à terme leur permettre de revenir investir massivement au pays.

Ce communiqué signé de toutes les organisations de la communauté camerounaise du Canada et tous les Canadiens d’origine camerounaise, annonce donc une grande marche à Montréal le 19 septembre 2020 de 12h à 17h, du Metro Snowdon au Parc Kent.

L'opposition camerounaise MRC, SDF, CPP, PAP, Offre Orange, La société civile Stand Up For Cameroon, AGIR-ACT, MDI,NDH, REDDHAC, À NOUS LE CAMEROUN, CHRDA  prévoient de descendre dans la rue le 22 décembre pour demander le départ du régime en place si leurs conditions ne sont pas satisfaites.

Il s'agit de deux conditions principales : La fin de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, et la révision consensuelle du processus électorale avant l'organisation de toute élection.

Le président Biya qui a convoqué les collèges électoraux le 7 septembre dernier pour les élections régionales prévues le 6 décembre, semble être sourd à toutes ces demandes.

Le ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji a déjà prévenu d'appliquer toute la rigueur de la loi sur ceux qui vont manifester.

Les réunions des opposants au régime de Yaoundé se multiplient au Cameroun, pendant qu'une pluie d'interdictions de manifestations arrose les média. Les deux camps affutent leurs armes en attendant la bataille du 22 septembre 2020.

Guy F. FOSSO

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