Cameroun - Energie. Les premiers pas de la concession réorganisée à la Camwater

cameroun24.net Lundi le 06 Mai 2019 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un an après la reprise des activités jadis gérées par la Camerounaise des eaux (Cde) dans le cadre d’un contrat d’affermage, l’entreprise en charge du service public de l’eau potable a ouvert de nombreux chantiers lit-on dans les colonnes du quotidien privé Mutations.

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Sur le terrain, la Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater), entité publique de production, de distribution et de commercialisation de l’eau potable, ne fait pas piètre figure. On s’en convainc à travers les chantiers ouverts depuis l’entrée en scène, en mai 2018, d’une Camwater new-look. Il en est ainsi du projet de réhabilitation et d’extension de l’alimentation en eau potable de trois villes, à savoir Bertoua, Edéa et Ngaoundéré. Si les projections sont respectées, d’ici à fin décembre 2019, l’offre en eau potable y sera doublée, voire triplée. A Bertoua, cette offre devra passer de 2880 à 10500 m3 par jour. Entretemps, à Edéa et Ngaoundéré, on attend respectivement d’accroître ladite offre de 3600 à 10350 m3 par jour et de 9760 à 26800 m3 au quotidien.

Une mutation qui se gère progressivement, en accordant la part belle à la quantité et la qualité de l’eau potable destinée aux usagers. « En marge du réseau qui sera densifié en vue de le rapprocher de la population, de nouvelles bornes fontaines seront mises en service. Le choix de leurs sites d’implantation se fait avec la collaboration des communes. C’est ainsi que ces trois villes disposeront, chacune, de 60 bornes fontaines payantes, et même de 70 à Ngaoundéré », rassure le directeur des infrastructures et de la maintenance à la Camwater, Henriette Wamal. Dans un registre similaire, le projet d’alimentation en eau potable devra permettre de renforcer les capacités de production et de stockage des villes de Meyomessala, Nkongsamba, Melong et Kékem. A Meyomessala, la fin des travaux porte désormais cette capacité à 2000 m3 par jour. Tandis que les autres seront abondamment arrosées en fin juillet prochain. Ce qui portera l’offre à environ 15000 m3/j. Sans oublier la capacité de stockage qui passera de 750 à 3250 m3.

On y ajoute les projets d’alimentation en eau des stades et hôtels devant accueillir la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de football dans les villes de Douala, Yaoundé, Garoua, Bafoussam, Limbe et Buea. Parallèlement, la première phase du projet d’alimentation en eau potable dans neuf villes couvre quatre cités : Sangmelima, Kribi, Bafoussam et Bamenda. Cette dernière ville est à la traîne en raison de l’insécurité qui y règne. A Yaoundé, les travaux d’amélioration de la desserte en eau potable ont été réceptionnés en décembre 2018.

Toute chose ayant permis d’étendre le réseau d’eau et de renforcer la distribution en remplaçant les vieilles conduites ou en posant de nouvelles au centre-ville et dans la périphérie de Yaoundé. A cela s’ajoute la construction des stations de pompage dans les quartiers Tsinga, Emana et Fouda, pour améliorer la pression de service.
Comment ne pas évoquer les projets d’extension des stations de traitement d’Akomnyada et de Yato qui alimentent les deux plus grandes métropoles du Cameroun. Les travaux réalisés ont permis d’augmenter la capacité de production de 100000 à 190000 m3/j d’un côté, et de 50000 à 150000 m3/j de l’autre.

La localité de Mbanga qui ne recevait l’eau que dans la nuit, après un projet financé par la Banque africaine de développement (Bad) est aujourd’hui approvisionnée à 80% du fait des interventions de la Camwater. Si beaucoup reste à faire, les consommateurs reconnaissent que toutes ces réalisations et notamment les forages urbains à Douala, la remise en service de la station de traitement de Mbe près de Ngaoundéré et les ouvrages réalisés à Garoua et dans la région de l’Extrême-Nord, – pour ne citer que ceux-là – contribuent à réduire la pénibilité et les difficultés d’accès à l’eau potable.

Michel Ferdinand

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