Revolution Abeilles. Marches du 22 septembre : La police extorque les objets de valeurs des manifestants

cameroun24.net Mardi le 10 Novembre 2020 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ces accusations sont contenues dans le rapport d'étape publié par les avocats du collectifs Sylvain Souop qui défend les manifestants du 22 septembre 2020.

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Dans ce rapport dont cameroun24 a reçu copie ce collectif dresse un bilan à mis parcours des procédures de leurs clients devant les juridictions compétentes.

On y prend par exemple que la procédure de référé ordinaire pour demander la libération de Maurice Kamto suit son cours.

Plus de 155 personnes sont en détentions provisoires.

Certains ont été torturés et victimes de sévices corporels.

D'autres ont vu leurs objets de valeurs extorqués par les policiers et gendarmes.

Les avocat quant à eux sont empêchés d'exercer librement leurs fonctions.

L'opposition camerounaise MRC, CPP, PAP, La société civile Stand Up For Cameroon, AGIR-ACT, NDH, REDDHAC, À NOUS LE CAMEROUN, CHRDA  étaient descendus dans la rue le 22 décembre dernier pour demander le départ du régime en place si leurs conditions ne sont pas satisfaites.

Ils ont été violemment reprimés, certains ont été arrêtés et son leader Maurice Kamto a été placé en résidence surveillée.

Leurs deux conditions principales, à savoir: La fin de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, et la révision consensuelle du processus électorale avant l'organisation de toute élection n'ont toujours pas été satisfaite par le gouvernement qui juge leur projet insurrectionnel.

Le président Biya qui a convoqué les collèges électoraux le 7 septembre dernier pour les élections régionales prévues le 6 décembre, semble toujours être sourd à toutes ces demandes.

Le ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji avait prévenu d'appliquer toute la rigueur de la loi sur ceux qui vont manifester, a sur sa table les dossiers de ces partis, notamment le MRC menacé de dissolution.

Les réunions et déclarations des opposants au régime de Yaoundé se multiplient au Cameroun, pendant que le régime communique pour justifier la repression. Les deux camps continu d'affuter leurs armes dans ce combat qui est loin d'être achevé.

Ange NGO

 

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