Cameroun - Mines. Mintom: Les pierres précieuses de Mintom attirent

cameroun24.net Mercredi le 22 Novembre 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Situé à l’extrême sud-est du département du Dja-et-Lobo, l’arrondissement de Mintom, désormais désenclavé, constitue, aujourd’hui, un réel attrait, en raison des richesses de son sol et de ses vastes forêts.CT

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Révolue, cette époque où, pour rejoindre le chef-lieu ou toute autre localité de cet arrondissement, il fallait endurer les épreuves imposées par le mauvais état de la route. Aujourd’hui, les bourbiers et la poussière ont laissé place à de l’asphalte. Tel un long serpent tranquille au milieu de la luxuriante forêt équatoriale, la route Djoum-Mintom, laisse découvrir, le long de ses 80 kilomètres, les charmes d’un plaisant voyage. Le gouvernement, rassure-t-on ici, a vu juste en mettant en oeuvre cette haute volonté du chef de l’Etat Paul Biya qui, dans le cadre de la politique des « Grandes réalisations », réalise, peu-à-peu, la route nationale N°9, Sangmelima-Frontière Congo-Brazzaville. Un linéaire de plus de 500 kilomètres, qui consacre, définitivement, l’ouverture de l’arrondissement de Mintom au monde.

Et, en effet, ce 20 octobre, une équipe de l’Agence de régularisation des télécommunications (ART), conduite par Benjamin Minko, sous-directeur Evaluation et Contrôles techniques, est à pied d’oeuvre, pour que Mintom, jadis zone signal radio-zéro, soit connecté aux réseaux téléphoniques. La conséquence est directe. Mintom n’est plus « ce territoire perdu, aux confins de l’extrême sud-est du département du Dja-et-Lobo. L’arrondissement, reconnaît-on allégrement ici, se targue même d’être désormais au centre des convoitises. Ses richesses, du sol et du sous-sol, entraînent une confluence d’hommes et de femmes venus de toutes les autres régions du Cameroun, des pays de l’Afrique centrale, voire de l’Afrique de l’Ouest. C’est que Mintom a de l’or à ses pieds, mais aussi du cobalt, du fer, du mercure. Et l’on vient d’y découvrir un immense gisement de ciment complet. Parce que, comportant du calcaire, du klunkel et de riches déchets. Voilà qui explique le cosmopolitisme de Mintom, aujourd’hui. Aux Fang et Djem (Baka), se sont joints d’autres populations. « Tous ces gens viennent chercher la vie », affirme le patriarche Gabriel Ongeng Nsane. « Ils pratiquent les activités agricoles », constate Raphaël-Dieudonné Otam, délégué d’arrondissement de l’Agriculture et du Développement rural. Car, Mintom est propice à la culture des spéculations tels le bananierplantain, le manioc, le cacao et les arbres fruitiers.

Mintom est aussi une terre d’exploitation forestière et de chasse, ainsi que le démontre Nkambapuh Felix Wapongnua, chef de poste de contrôle forestier et de la faune. « Mais, ils viennent surtout exercer dans les multiples mines artisanales », note Clifford Nkematabong, responsable du Cadre d’appui et de promotion de l’artisanat minier (CAPAM), la structure étatique, chargée d’encadrer les exploitants artisanaux, calibrer et acheter la production pour la Reserve de l’Etat. Tout à côté de lui, Khalil Ngnigninakoua Kouamo, représentant du secrétariat national permanent du Processus de Kimberley, assure le suivi de la certification des minerais. A la tête d’un arrondissement en pleine expansion, le nouveau souspréfet de Mintom a du grain à moudre. Assurer la sécurité et la paix, favoriser le développement harmonieux d’une localité qui, avec l’inconditionnel appui d’une élite forte, est destinée à un avenir radieux .

Aimé-Francis AMOUGOU

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