Législatives et Municipales 2020. PENDA EKOKA Christian crie à la fraude électorale
Pour le président de AGIR / ACT, ancien conseiller à la présidence de la République, le jeu électoral est faussé avant même qu'on aille aux urnes.
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L'image ci-dessus nous interpelle et rappelle qu'il y a déjà fraude avant même d'avoir commencé : il est irresponsable et irrespectueux vis-à-vis du peuple camerounais d'aller aux élections sans réformer le code électoral, comme l'ont demandé avec insistance plusieurs acteurs locaux et internationaux.
Paul Biya, en convoquant les élections municipale et législative pour le 9 février 2019, en l'absence d'un dialogue inclusif pour résoudre pacifiquement la crise dans les régions anglophones et la crise postélectorale, survenue à la suite de l'élection présidentielle de 2018, a prouvé une fois de plus qu'il ne se soucie pas des griefs des Camerounais et est prêt à tout pour maintenir le statu quo, à savoir un Etat hypercentralisé dont il dispose de tous les pouvoirs, au détriment des populations. Comme l'ont montré plusieurs diagnostics, cette architecture de l'Etat est la cause fondamentale des crises multiformes observées aujourd’hui au Cameroun, à travers différentes manifestations : un Etat déliquescent et terrifiant, un développement régional de plus en plus déséquilibré, une crise sociétale du vivre ensemble résultant d’une société fracturée, disloquée et démantelée. Ainsi, participer à ces élections reviendrait simplement à reproduire ce statu quo.
S'agissant de la politique, la priorité du mouvement AGIR-ACT est de contribuer à donner aux citoyens des institutions politiques inclusives, crédibles et fiables susceptibles de participer à leur plein épanouissement. Dans cette optique, le système électoral se trouve au cœur de ces institutions. Il doit permettre aux citoyens de choisir librement les dirigeants compétents et légitimes, appelés à leur rendre compte périodiquement.
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