Lions en Club. PSG : Le camerounais Choupo-Moting a le soutien du Parc des Princes

cameroun24.net Samedi le 23 Février 2019 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’attaquant camerounais peine à convaincre depuis son arrivée mais dispose du soutien du Parc des Princes.

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«Il a la qualité pour jouer au PSG, je le crois vraiment». Le vote de confiance est signé Thomas Tuchel. «Il», c’est Eric-Maxim Choupo-Moting. Invité surprise du mercato estival, l’attaquant international camerounais de 29 ans peine pourtant à le montrer sur le terrain. Grand échalas d’1,91m, l’ancien joueur de Hambourg, Mayence, Schalke 04 et Stoke ne brille ni par sa vitesse, ni par sa technique. En 20 matches depuis le début de la saison (707 minutes), il n’a trouvé le chemin des filets qu’une fois, contre Rennes (victoire 3-1). C’était lors de sa première apparition en Ligue 1, le 23 septembre dernier. Depuis, plus rien. Certes, Tuchel ne lui offre que des bouts de match, malgré les absences de Neymar et Edinson Cavani. Mais disons que le Lion indomptable n’est pas d’une efficacité diabolique. Et lorsqu’il trouve le chemin des filets, comme contre Montpellier mercredi (5-1), le but est refusé pour hors-jeu… «Choupo est très professionnel, il affiche un bon état d’esprit chaque jour parce qu’il savait dès le début qu’il n’arrivait pas comme numéro 1 de l’attaque, mais pour être un bon remplaçant.» Reste à l’être vraiment. Et à marquer, à faire marquer.

Une chose est sûre : avec l’accumulation des matches, «Choupo» aura de nouvelles occasions de se mettre en lumière. Comme les autres «coiffeurs». «Il a eu une phase dure et malheureuse mais on peut voir à l’entrainement qu’il a retrouvé sa qualité et sa confiance, souligne Tuchel avant PSG-Nîmes (samedi 17h). Face à Montpellier, il a fait un bon match et un but hors-jeu. C’était complétement différent. C’est important pour nous et l’équipe. Pas seulement Choupo d’ailleurs, mais aussi Layvin Kurzawa, Christopher Nkunku, Colin Dagba et Moussa Diaby qui ont très bien joué contre Montpellier. Ils ont eu une grande influence dans le jeu et sur le groupe. C’est parfois très dur de rester en forme sans minute, ou très peu. Mais d’un autre côté, c’est nécessaire qu’ils montrent qu’ils sont prêts chaque jour. Ils l’ont très bien fait contre le MHSC. C’est important pour nous et l’équipe qu’ils soient fiables et je suis content qu’ils aient montré leur qualité.»

Si l'entraîneur allemand, qui avait déjà coaché Choupo-Moting à Mayence, n’hésite pas à câliner l’intéressé devant les médias, il en va de même pour le public du Parc des Princes. Décidés à ne pas enterrer ce joueur qui ne semble pas taillé pour rivaliser avec Kylian Mbappé, Edinson Cavani et autre Neymar Jr, ils ont en effet scandé son nom aux alentours de la 70e minute mercredi. Des chants interrompus par le troisième but parisien, œuvre de Christopher Nkunku (73e). Ils ont repris juste après. Voilà qui doit faire chaud au cœur de l’attaquant francophone, loué pour son état d’esprit et sa patience depuis son arrivée.

«C’est une opportunité, avait expliqué Tuchel cet été. On a cherché un joueur pour être le remplaçant d’Edinson Cavani depuis plusieurs semaines. On visait un joueur fort sur les ballons aériens et dans les duels de la tête. C’est la force d’Edi. Avec Maxim, on aura une alternative. Ce n’est pas facile d’être le remplaçant d’Edi parce qu’il veut jouer tous les matches (sourire). Et il jouera beaucoup. Donc on ne peut pas attendre beaucoup de minutes (derrière lui). Mais il faut être positif, travailler dur. Et c’est le cas de Maxim. Il a un très bon état d’esprit. C’est un joueur de top niveau. Et à mon avis, on avait besoin d’un joueur avec ces caractéristiques pour jouer les longs ballons. Il peut avoir un impact en dix minutes de temps de jeu. Il ne perd jamais espoir et il reste positif en sortant du banc. (…) Avec l’arrivée de Maxim, c’est vrai qu’on a beaucoup d’attaquants. Ça influence la situation de Timothy Weah. Mais ce sont deux joueurs différents.» En l’occurrence, le fils de George est parti au Celtic cet hiver (prêt sans option d’achat).

 

Charge à son aîné de montrer qu’il a bien sa place au PSG, et pas seulement pour animer le vestiaire. En tout cas, Tuchel connaît la recette pour relancer un attaquant dans le doute. La seule recette qui marche : «La confiance pour un attaquant, c’est simple : il doit marquer. En tant qu’entraîneur, tu ne peux rien faire. Tu peux dire ce que tu veux, montrer des vidéos mais la seule chose qui aide, c’est un but.» Il n’y a plus qu’à…

Le Figaro

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