Cameroun - Faits divers. SUD,Découverte macabre au carrefour An 2000 à Ebolowa

cameroun24.net Vendredi le 28 Juin 2019 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le corps sans vie d’un sexagénaire a été retrouvé ce 27 juin aux environs de quinze dans un terrain vague envahit par l’herbe qui jouxte le siège régional du crédit foncier du Cameroun (Cfc) par les vendeurs à la sauvette.

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Il s’agit du désormais feu Djousop Bernard, la soixantaine apparent arborant encore ses vêtements de la veille, ses chaussures de couleur marron et son sac plein de paperasse à ses côtés. La petite fille du défunt Meyane Mvondo Octavie que nous avons rencontrée sur le lieu est insaisissable. A peine elle réussit à expliquer aux différents responsables sur le lieu comment est ce que son grand-père est sorti la veille du domicile. De plusieurs témoignages concordants renseignent que  le défunt travaillait dans l’agence de sécurité dénommée, « Ocean sécurity » où il officiait depuis plusieurs années comme chef d’agence au niveau d’Ebolowa en charge de la coordination des équipes sur le terrain. Ainsi, il pouvait se déplacer d’un poste de travail à un autre pour la supervision de ses éléments au poste de travail. Résident au quartier Bami à Ebolowa, comme d’habitude il est sorti ce jour  vers 07 heures de son domicile. D’après sa petite d’une vingtaine d’années d’âge, il leur a informé qu’il serait au poste de transfert d’argent « express exchange » non loin de la police judiciaire. C’est à ce niveau de connaissance  que la famille y est restée toute la journée jusqu’à tard dans la nuit. Selon un agent la même structure, l’agent au poste où il a déclaré être s’est inquiété de la longue attente. Et personne n’a plus la maîtrise de ses mouvements, sauf qu’à la maison on sait qu’il n’était pas un couche-tard. Ainsi, la journée du 26 s’est achevée sans aucune nouvelle de lui. Au niveau de la famille, l’inquiétude monte à telle enseigne qu’une déposition a été faite au niveau de la PJ.  Les éléments du commissaire principal Elouna Walter Henrick chef de la division régionale de la police judiciaire ce sont mis en alerte. Cet état  n’a pas été de longue durée que les vendeurs à la sauvette de ce côté ont accouru à la PJ signaler cette découverte macabre. Selon l’un des vendeurs approchés, « un passant est allé à cet endroit en friche voulant se soulager, ce dernier est tombé à la renverse de ce qu’il aurait découvert. Il sort de cette petite brousse au centre ville en courant  alerter ces premières personnes rencontrées. Ces derniers n’ont pas tardés, ils s’y sont directement rendus à la PJ saisir les responsables ». L’équipe constituée des limiers de la PJ, du substitut du procureur de la république, du médecin légiste et du responsable du corps des sapeurs pompiers y sont descendus immédiatement. Des sources proches présentes sur le lieu d’après l’observation du médecin légiste, « il s’agirait d’un acte d’agression avec blessure importante au niveau frontal.  Les vertèbres au niveau du coup ont été atteints et le talon du pied droit enfoncé au sol, à côté d’une grosse pierre.  Ce qui a entrainé un traumatisme cervical ayant conduit au décès ». Ces premières informations rassemblées ont permis aux connaissances du défunt de signaler la famille du drame. Ce qui a permis d’enlever la dépouille sur le lieu du drame et de la  conduire à la morgue de l’hôpital régional d’Ebolowa. Une enquête a été ouverte immédiatement au niveau de la PJ, celle-ci permettra d’élucider les causes réelles de ce crime. Il faut noter que le défunt était originaire de Dschang dans la région de l’ouest du Cameroun, marié et père de plusieurs et petits fils.
 

Jacques Pierre SEH

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