Cameroun - Justice. SUD,Droits de l’homme : Des efforts à fournir pour le respect de ceux-ci.

cameroun24.net Mardi le 11 Décembre 2018 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Constat fait le 10 décembre dernier à l’esplanade du square Paul Biya à Ebolowa en présence du gouverneur de la région du Sud à l’occasion de la célébration de la 70 ème édition de la déclaration universelle des droits de l’homme.

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Une initiative locale de l’antenne régionale de la commission nationale des droits de l’homme et des libertés (Cndhl) à laquelle ont pris part des élèves, des leaders des Ong exerçant dans le domaine.


Une situation mitigée observée dans la région du Sud, il y a encore  des choses à parfaire déclare le chef d’antenne régionale. Après la visite des maisons d’arrêt dans l’ensemble de la région du Sud, selon Antoinette Ekoan chef d’antenne du Cndhl pour le Sud, « on constate l’inéquitabilité des procès. Il existe des détenus qui n’ont jamais été présentés au procureur de la république, des détenus sans mandats de dépôt dans les prisons.

Ce qui se vit également dans les commissariats et des brigades de gendarmerie avec les détentions qui ne sont plus conforme avec le nouveau code de procédure pénale en vigueur au Cameroun. Il est question, d’accélérer dans les procédures pour que ces pratiques soient éradiquées dans le système judiciaire.

Parce qu’il s’agit du respect de la dignité humaine qui est imposable à tous, même les personnes en délicatesse avec les lois d’autant plus que cette situation temporaire n’ôte pas leur nationalité camerounaise. Il y a encore beaucoup d’effort à faire quant à la surpopulation carcérale dans la région du Sud.

D’abord, les cinq prisons que dispose la région sont d’origine coloniale, la plus nouvellement créée date de 1953 c’est celle de Sangmélima. Au moment de sa création, sa capacité d’accueil la permettait juste de recevoir 70 détenus, aujourd’hui elle a plus 250 détenus. Situation similaire pour celle d’Ebolowa créée pour 200 détenus, le chiffre s’est multiplié par quatre à cause des maux sus-évoqués.  

Etre en prison ne voudrait pas dire qu’on est condamné à mourir, ou qu’on est exclu de la société. En dehors de la liberté de se mouvoir librement qui est restreinte, le prisonnier doit garder tous ses autres droits comme les autres citoyens libres ». On a pu également évoquer les violations observées dans les chantiers structurants, des indemnisations non tenues jusqu’à date ou alors des sous-évaluations constatées.

Et les personnes déguerpies pour ces causes n’ont jamais été recasées, c’est le cas des minorités pygmées et de certains autochtones. Pour la responsable de l’antenne Cndhl pour le Sud, cette journée permet de rappeler à la conscience collective que les droits de l’homme ne sont pas ceux des autres seulement mais de tous. Car, aujourd’hui on peut être un homme libre et demain être un détenu.

Car, quand les droits sont respectés, le monde est meilleur puisqu’il devient un monde de justice sociale. Il est donc question comme l’énonçait le thème de cette 70 ème journée internationale des droits de l’homme, « tous unis pour les droits de l’homme » d’y mettre un contenu dans la pratique quotidienne pour que cela ne soit pas un simple slogan creux. Ce qui permet à Alexandre Legrand Ngoucheme Kutnyem secrétaire général des services du gouverneur du Sud d’être satisfait sur cette célébration qui en somme éveille les consciences en vu du respect des droits de tous. Une journée qui a constitué un rappel à l’opinion, l’intérêt et la place irremplaçable des droits de l’homme et des libertés.

Pour lui, il est dont question que la thématique puisse retenir l’attention des populations en matière de la sauvegarde des droits et libertés. Il faut noter que cette célébration a débutée par des émissions radiophoniques pour une sensibilisation de masse, une marche à travers les artères de la cité capitale.
 

Jacques Pierre SEH

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