Cameroun - France. SUD,Ebolowa : L’impact des projets du C2d sur le bien-être des populations

cameroun24.net Lundi le 21 Mai 2018 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La question a été posée le 17 mai dernier dans la salle de conférences de l’hôtel les Destinées à Ebolowa, dans le cadre de l’atelier de restitution des résultats du suivi indépendant des projets relatifs au contrat de désendettement et développement (C2d) signé entre la France et le Cameroun depuis 2006.

ADS



Il s’est agi pour les organisations de la société civile du Sud  réunies autour de l’Ong dynamique citoyenne,  d’implémenter le suivi indépendant  avec ses autres membres du réseau  dans la région du Sud. Il est question,  d’évaluer l’action qui a été menée sur les composantes financées sur fonds C2d et d’ajuster la méthode de suivi citoyen. Pour Félix Marcel Obam coordonnateur technique régional (Ctr) du suivi indépendant, les populations n’ont pas assez d’information sur ces différents programmes. Mais lorsque cette information  existe, elle n’est pas accessible ce qui créé ainsi un manque d’intérêt de la part des populations  bénéficiaires. La conséquence ici étant,  ce sont toujours les mêmes personnes qui convoitent les financements dans tous les programmes et dont les réalisations sont peu visibles. Il s’agit de promouvoir la veille citoyenne et de s’assurer que les projets prévus dans le cadre du C2d sont exécutés convenablement et contribuent efficacement à combler des attentes des citoyens dans l’optique de leur développement. Le schéma ici étant d’évaluer l’impact et de scruter sur la pérennité des projets, dans le secteur agricole avec Acefa et Afop et dans le secteur de la santé avec le projet chèque santé.


Pour la direction  de la plate forme d’information et d’action sur la dette du Cameroun,  avec la 3e phase du C2d il faut une appropriation non seulement des bénéficiaires, mais aussi des différentes sectorielles.  Une descente préalable sur le terrain  des Osc du Sud a permis  d’identifier ce qui a été fait à la faveur des populations, de dégager les spécificités et les mesures efficaces du C2d à travers une lecture descriptive et comparative avec les autres instruments de la coopération pour le développement du Cameroun.  


Dans un échange ouvert sur le secteur de l’agriculture et sécurité alimentaire, il a été révélé que les programmes Acefa et Afop  bénéficient des financements C2d, aussi d’énormes financements sont déjà consommés. Dans le Sud, les gens sont financés mais environ 55% de ces réalisations ne sont pas localisables dans l’espace où ils sont sensés être. Et actuellement, certaines de ces réalisations mal faites  sont inexploitées.   Sur le terrain on cherche encore l’impact, car la demande reste toujours très supérieure à l’offre dans le secteur agropastorale. Conséquence les prix des vivres galopent dans les marchés, rendant la vie chère.  Quant au programme Afop, les jeunes sont formés et reçoivent des fonds d’insertion évalués à 1.5 millions de Fcfa. Des fonds qui sont très insuffisants pour développer un projet sur le terrain, lié à cela le problème de gouvernance qui hante les esprits des citoyens.

Pour le Pndp, il est question que pour la pérennité de ces réalisations, les populations bénéficiaires s’approprient de ces réalisations pour en assurer la maintenance. Les  Osc ont émis le vœu qu’une redéfinition des priorités soit fait, car déclarent elles, le maïs ou le manioc ne poussent pas dans les bureaux ou dans les grosses cylindrées  mais dans les champs. Ce qui se vérifie avec le projet chèque santé qui ne décolle pas encore au Sud, faute des éléments de mise en place relatifs à la prise en charge collective.  Après l’analyse de toutes les composantes financées sur C2d, les participants ont émis le vœu qu’un contrôle citoyen soit mené par tous les  riverains. Car il s’agit de l’argent du Cameroun qui doit apporter des améliorations dans les conditions de vie des populations. La chaîne de complicité étant très longue, il ne reste qu’aux populations de se défendre elles mêmes à travers le suivi indépendant et citoyen des projets financés par le C2d.       

Jacques Pierre SEH
 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS