C’est à la place de fête de Nko’ovos à Ebolowa, lieu de la cérémonie pour cette parade militaire et civil relative à la célébration de l’unité, un jour particulier pour le peuple camerounais le 20 mai qui a connu la participation des délégations venues du Gabon et de la Guinée équatoriale assister le gouverneur de la région du Sud dans ces moments forts.

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Après une semaine entière d’activités relatives à la célébration de l’unité des deux Cameroun à savoir le Cameroun oriental et le Cameroun occidental, ce peuple uni s’en souvient comme ci s’était hier. C’est avec faste et solennité que les populations ont investi cette place de fête pour témoigner leur engagement à l’unité et à vivre-ensemble dans cette diversité. Après la remise des distinctions à certains citoyens qui ce sont démarqués par leur travail, la nation reconnaissante leur a honoré. Le ton est donné alors pour le défilé militaire qui a contribué à rassurer l’ensemble des citoyens de la présence de tous ces corps, qui de jour comme de nuit conjuguent leurs efforts pour la préservation de l’intégrité de nos frontières.

Au moment où le pays est attaqué dans certaines de ses régions, il faut un regain de force mentale pour rassurer le peuple. Le bal de défilé civil a été ouvert par les tout-petits du primaire qui y entonnaient des chants patriotiques à l’endroit de l’unité du pays pour un vivre-ensemble harmonieux. Puis, le tour est revenu à ceux du secondaire, du supérieur et la fin y était réservée pour les associations. Au terme de cette marche qui a durée plus de trois heures d’horloge, Félix Nguelé Nguelé gouverneur de la région du Sud au côté de ses homologues de la Guinée équatoriale et du Gabon s’est dit satisfait. Pour lui, « ce fut un grand moment pour le peuple camerounais de s’en souvenir. Comme un seul homme, ce peuple s’est levé en vue de montrer cette unité dans la diversité. C’est ainsi une occasion de féliciter tous les camerounais de la région du Sud et tous les acteurs de cette réussite ». Un moment qui a permis aux hôtes du gouverneur du Sud de témoigner de l’engagement d’un peuple camerounais à rester uni. Pour le Joël Ogouma de la province de  Wolley- Ntem au Gabon, « ma présence ici traduit l’excellence des relations entre le Gabon et le Cameroun, entre nos deux peuples et entre nos deux chefs de l’état. Je suis donc très heureux d’assister à cette célébration de la 47 ème édition de la fête de l’unité du Cameroun. Je voudrais saluer la mobilisation massive qui a caractérisée cette manifestation, résultat et fruit d’un travail élaboré. Le thème à savoir, « unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans sa marche résolue vers l’émergence », développe des valeurs porteuses d’avenir à savoir, l’unité pour le bien-être des populations camerounaises ». C’est également presque le même sentiment  pour Justo Janvier Ndong Engono gouverneur de Kye-Ntem à Eébeyin en Guinée-équatoriale, « au-delà des rencontres officielles voire administratives, nous avons des liens personnels.

Ce qui nous permet de subvenir aux problèmes qui surviennent à la frontière. Officiellement, la frontière est ouverte depuis quelques semaines. Nous devons tous protéger cette frontière et également bien regarder le volet sécuritaire qui profite à nos deux états. Car, l’insécurité à ce niveau fragiliserait notre zone frontalière et c’est notre économie qui prend un coup ». Dans cette mouvance de la célébration Antoine Mbida directeur du collège région d’agriculteur (Cra) d’Ebolowa juge de la qualité de la fête, « j’ai été marqué par la diversité des défilants. On a vu un Cameroun intégrer dans son ensemble, un défilé avec toutes les composantes de la nation. Pour la médaille reçue, c’est une reconnaissance de la nation pour le travail fait. Elle contribue à plus d’engagement encore et à donner le meilleur de moi-même ». Même avis pour Joëlle Christine Abeng présidente de la colonie camerounaise du côté d’Ebebeyin en Guinée-équatoriale, « au-delà de la joie qui l’anime, elle remercie les deux chefs d’état, pour tout l’encadrement des citoyens camerounais en cette terre étrangère. J’ai été honorée par mon pays, et chaque camerounais à l’extérieur est un ambassadeur. Je ferai toujours ce qu’il y’ a à faire pour défendre mes compatriotes et pour être plus proche d’eux ».
 

Jacques Pierre SEH
 

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