C’est à l’occasion de l’assemblée générale ordinaire qui s’est tenue le 20 octobre dernier dans la salle de conférences d’un hôtel de place où les hommes et femmes de médias ont tenu à parler d’eux-mêmes dans leur fonctionnalité au quotidien en guise de bilan et de perspectives.

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Il était question pour Jérôme Essian président régional du syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) de défendre son bilan au cours des deux dernières années. Pour lui, le syndicat a joué son rôle, celui d’être aux côtés des confrères sur le plan professionnel que social. Ce qui a valu une prise de position sur les intimidations que certains membres ont fait l’objet de la part de certains responsables.

La mobilisation des membres, ce qui a permis à ce jour que le Snjc soit présent dans les départements de l’Océan, de la Vallée du Ntem, du Dja et Lobo ainsi que celui de la Mvila, siège de la représentation régionale. Egalement, les membres ont pris part à plusieurs séminaires de formation des journalistes tant sur le plan local que national. L’assistance sociale n’a pas été oubliée avec la disparition du membre Jean Christiane Akam qui officiait à Canal 2, le Snjc s’est impliqué jusqu’au niveau national avec la descente de son président national Dénis Kwebo auprès de sa famille. Il s’agit là, d’un acte fort de solidarité. Un bilan d’activité qui a permis aux membres de cette Ag de renouveler leur confiance au président sortant pour un autre mandat de deux années.

En termes de perspectives, le président élu se propose avec le soutien de tout son  groupe à aller dans l’assainissement du milieu, afin de barrer la voie aux imposteurs qui écument le milieu de la presse. Car, il s’agit de les mettre à l’étroit jusqu’à ce qu’ils changent de métier pour que l’espace soit laissé aux professionnels du domaine. Pour cela, chaque membre est à cet effet un agent actif où qu’il soit. Et par la même occasion, les représentants de la région du Sud pour l’Ag générale nationale qui se tiendra dans les prochains jours du côté de Douala ont été dévoilés dans le but de prêcher dans la transparence. Pour le président entrant, le Snjc reste ouvert à tous les professionnels du domaine qui pensent bien que cheminer en rang serré est un avantage pour un corps de métier qui se veut fort. Il pense également que le moment est bien indiqué de continuer toujours à tendre la main aux autorités administratives, les forces de maintien de l’ordre pour avoir une oreille attentive relativement à la protection des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions.

Pour Martin Lemba de Stv télévision comme pour Consty Zang d’Actu-Cameroun, il faut agir car personne d’autre ne viendra organiser le milieu de la presse au Cameroun. C’est une affaire de la presse d’abord. Car, la  situation d’eau trouble profite à une classe qui voudrait maintenir les autres dans la caverne.  Une façon de lancer ainsi un appel aux autres que les portes les restent ouvertes. Il faut noter que le bureau régional du Snjc est constitué des professionnels des médias publics et privés opérant dans la presse écrite, audio visuelle, cybernétique et même les métiers connexes. Dont la visibilité et la présence continue ne font l’objet d’aucune contestation. En somme, c’est un nouveau départ pour le Snjc dans la région du Sud pour des résultats un peu plus probants. C’est bien le vœu d’exécutif nouvellement élu.
 

Jacques Pierre SEH

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