C’est la recommandation qui est sortie de la réunion du comité régional de coordination de la campagne de distribution gratuite de la Milda le 04 février dernier au cabinet du gouverneur de la région du Sud sous sa présidence, avec l’assistance du groupe technique régional de lutte contre le paludisme.

ADS

La troisième phase  de la campagne de distribution des Milda (moustiquaire imprégnée à longue durée d’action) se prépare activement dans la région du Sud. Il est question pour Félix Nguelé Nguelé président de ce comité de travail, « il est question d’élargir le nombre de ménages par rapport à la dernière phase de distribution. Il y ‘a certains ménages qui criaient à la marginalisation car, n’ayant pas été récences. A cet effet, toutes les contributions relatives au bon déroulement ne seront que les bienvenues. Les autorités administratives, les forces de police et gendarmerie y sont impliquées pour la sécurisation de ces moustiquaires depuis le convoiement jusqu’au lieu de distribution. Le souhait est qu’au moins  90% de ménages ayant été dénombrés, retirent leurs Milda et qu’ils les utilisent effectivement ».

Le travail de préparation a déjà pris corps selon Dr Tsinga Dénis Leonel coordonateur du groupe technique régional de lutte contre le paludisme, « environ 461 063 Milda seront distribuées. Et ces moustiquaires sont déjà à Ebolowa et d’attendent que le début officiel de la distribution qui est incessant.  Entre temps, la formation des agents en charge du dénombrement suit son cour et au terme, les descentes dans les ménages suivront. Il est question que les ménages soient entièrement touchés, et le moment venu les moustiquaires retirées soient utilisées.

Avec la collaboration de l’autorité administrative, jusqu’aux chefs de villages, le gap sera rattrapé. Les statistiques révèlent qu’à la campagne de 2015, environ 20 % de ménages n’avaient pas été touchés, il faut le faire pour cette édition de 2019. La hiérarchie de la santé a pris des dispositions pour ne plus avoir  des difficultés liées à l’enclavement et autres situations pour les mouvements des différentes parties prenantes sur le terrain ». Il faut noter que pour cette action, toutes les populations sont prises en compte, il faudra juste se faire dénombrer pour que le jour indiqué chacun puisse prendre sa moustiquaire. La région du Sud dispose de 104 aires de santé qui constituent les grands lieux de stockage. C’est bien de ces aires que partiront les autres distributions internes. Il faut également noter que le volet communautaire sera assuré par les Ong qui déploieront également leurs dispositifs pour que  ce travail d’ensemble soit un succès.

C’est l’occasion de rappeler que le paludisme fait des ravages, l’une des principales causes de décès en Afrique subsaharienne. L’utilisation de la Milda a permis de réduire considérablement les désagréments causés par le moustique, rendant ainsi les populations exposées malades. Source de dépenses pour les familles, la Milda constitue cette barrière et vous avez un sommeil paisible selon Alain Manassé chef de famille et utilisateur de la Milda. Pour lui, « c’est vraiment un projet social qui intègre la large majorité de citoyens qui vivent dans un environnement pas toujours exempt de moustiques. Mais nous souhaitons que cette fois ci, que les dimensions de ces moustiquaires correspondent à nos lits contrairement à la campagne antérieure, et que les mailles soient également fines pour ne rien laisser passer ». Le souhait est que les dénombrés en mouvement provenant des autres régions puissent être pris en compte à leur dernier lieu de résidence. Surtout, éviter les multiples décharges de la Milda dans les différents postes.
 

Jacques Pierre SEH

 

ADS