Les responsables récemment nommés par décret du chef suprême des armées ont été installés le 15 mars dernier à leurs différents postes de commandement par le ministre délégué en charge de la défense assisté de plusieurs généraux de l’armée et du gouverneur de la région du Sud.

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Le décret présidentiel du 05 mars dernier a fait de ces officiers supérieurs de l’armée camerounais, des commandants de la  11 ème brigade d’infanterie motorisée (Bim) et de la légion de gendarmerie dans le Sud. Ils remplacent, le colonel Eyenga Séverin de la 11 ème Bim et le colonel Bella Nkoto Anne à la légion de la gendarmerie du Sud où ces derniers ont exercés avec dévouement, engagement, abnégation, tac, discernement et patriotisme.  Joseph Beti Assomo ministre de la défense (Mindef), en installant les colonels Bebouraka Jean Pierre au poste de commandement du 11 ème et Azew Landry au poste de commandement de la légion de gendarmerie du Sud a reconnu en ces officiers supérieurs, le bon profil de l’emploi. Cette haute  confiance bénéficiée appelle de leurs parts, la constance dans le dévouement et l’effort comme en témoignent leurs éloquences états de service au sein des forces de défense et de sécurité. Le colonel Bebouraka Jean Pierre du 11 ème Bim totalise 29 ans sous le drapeau, issu de promotion « unité et solidarité » de l’école militaire interarmées (Emia) après son triomphe en 1990. Il a occupé plusieurs postes de responsabilité et au moment de sa nomination, il était chef d’état-major de ce même 11 ème Bim à Ebolowa. Il est titulaire du diplôme d’état major et de plusieurs autres distinctions honorifiques.  Quant au colonel Azew Landry nouveau commandant de la légion de gendarmerie du Sud, il est issu de la promotion « ouverture et démocratie » de l’Emia où il triomphe en1992, et compte 27 années sous le drapeau.  Il a occupé plusieurs postes de responsabilité et au moment de sa nomination il est directeur des personnels de la gendarmerie nationale. Pour le Mindef, « le président de la république a placé à la tête de ces postes de commandement, deux officiers  très expérimentés, rompus aux opérations et aux  commandements. Après la prise de fonction, il est question pour ces nouveaux responsables d’appréhender rapidement  leur environnement socio politico économique et sécuritaire de leur zone de commandement qui est  frontalière. Et où il est signalé le grand banditisme, les trafics et d’importants flux migratoire qui peuvent faciliter la prolifération des armes. L’accent devra être mis sur la surveillance et le contrôle permanent de cette zone où le braconnage des espèces fauniques est important.  Ils veilleront en rapport avec la sûreté nationale, les services spéciaux pour que la frontière ne serve jamais de passage aux ennemis des pays frères, amis et voisins. Outre leurs missions connues, il leur est prescrit de planifier et de conduire les différentes opérations sous l’autorité de la hiérarchie militaire. Ils doivent d’assurer en permanence, le relèvement constant de la capacité opérationnelle de leurs  troupes. Egalement, d’assurer la sécurité étanche des frontières camerounaises, des projets structurants, la protection des biens et des personnes ». Ainsi, la collaboration avec les autres corps et services est indispensable pour des actions concertées et bien menées.  Ainsi, ils disposent de plusieurs atouts pour remplir ces missions dans un contexte particulier marqué notamment par le renforcement de la coopération militaire sous-régionale dans le cadre de la lutte contre les groupes terroristes. A tous ces défis d’origine exogène, les violences dans les régions du Nord-ouest et le Sud-ouest, les phénomènes de prises d’otages avec rançons, la criminalité, le grand banditisme tant rural qu’urbain nécessite une bonne intervention. Au vu de ce tableau, le chef de l’état a le souci d’optimiser l’efficacité de l’appareil de défense et de sécurité du Cameroun. Il ne reste qu’aux différents responsables de confirmer tout le bien que la hiérarchie militaire pense d’eux.
 

Jacques Pierre SEH

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