C’est au cours de la rencontre de football opposant la colombe du Sud au stade renard de Melong récemment au stade municipal de Nko’ovos à Ebolowa que la nouvelle de la découverte des engins « explosifs » s’est ébranlée comme une trainée de poudre. On en parle à tous les coins et recoins de la ville, Boko Haram est dans la ville ou alors les Ambazoniens sont déjà jusqu’ici.

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 Les forces de sécurité ce sont mobilisées et ont engagées une fouille qui a conduit à l’arrêt de 03 enfants dont les âges oscillent entre 09 et 13 ans.

En fait, le transfèrement des rencontres de la colombe du Dja et Lobo au stade municipal de Nko’ovos nécessitait un coup de neuf non seulement sur l’aire de jeu mais aussi au niveau des vestiaires. C’est ainsi qu’un grand nettoyage a pris corps dans les vestiaires, nécessitant la libération de certains coins où étaient parquées des choses.

C’est ainsi que les vieilles chaises sont jetées dans un coin du stade, des vieux cartons de papiers et bien d’autres effets encombrants. Selon les ouvriers du stade, par ignorance un carton contenant les « feux d’artifice » certainement destinés pour célébrations nationales ont été jetés à l’extérieur également. Les badots  fouilleurs de poubelles ce sont emparés de ce qui les paraissaient utiles et comme objet de leurs jeux.

Parmi leur trouvaille on avait, ces feux d’artifice qui par inadvertance ont été oubliés dans un coin aux vestiaires extérieurs  du stade de Nko’ovos. Ces enfants se plaisaient bien à entendre ces objets exploser. C’est ainsi qu’ils en ont fait exploser la veille du match, en contre bas du stade, il y a eu des frayeurs.  Ils ont été pourchassés de ce côté et sont allés ailleurs avec de larges rires, comme pour dire on a réussi à les effrayers.

Ce qui n’était pas du goût des grandes personnes qui ce sont mises à les pourchasser, dans le but de découvrir ce qui explose et d’en savoir également la provenance. Selon une charbonnière du coin ayant vécue tout ceux-ci, ces enfants  ont été arrêtés conduit auprès du chef de quartier. Ils en  ont reçus une bastonnade à correctionnelle, ils ont récidivés en continuant à faire exploser leurs objets de jeu.

C’est ainsi que le comité de vigilance du quartier  a donc alerté les responsables de sécurité, et la fouille a commencé dimanche au moment du match, sachant qu’ils ne sauraient être absent à cette rencontre. C’est ainsi que l’un d’eux environ 12 ans a été récupéré par les éléments de sécurité, et s’en ait suivi les deux autres qui trainaient dans le stade, passionnés par la rencontre de football. Ils ont tous été portés sous escorte vers un lieu inconnu pour les populations de la ville, donnant ainsi place à la nouvelle de mieux s’ébranler jusque dans les villages.

La torpeur gagnait progressivement la ville, et chacun y allait avec son interprétation appuyé par la Crtv Sud qui dans son journal matinal à 7 heures du 12 juin dernier, les journalistes là-bas ont parlé de la présence des bombes  de fabrication artisanale. Dans cet élément enrobé où la parole était alors donnée à Félix Nguelé Nguelé gouverneur de la région du Sud, ce dernier a dit être informé de la situation. Et a recadré les uns et les autres pour enfin apaiser les populations qui étaient déjà alarmées par ce que la radio à capitaux publique a dit.   Pour le patron de la région du Sud, il s’agit des feux d’artifice de fabrication Française, utilisés antérieurement pour des célébrations à caractère national, et non des bombes comme l’information la rumeur se nourrissait.

Pour le patron du Sud,  les enquêtes devant s’ouvrir pour en avoir de plus amples informations, et le mystère ici était que ces enfants savaient bien dégoupiller ces explosifs. Mais, il faut noter que ces feux d’artifice dans leurs emballages se trouvaient des notices d’utilisation. Des sources sécuritaires l’usage des feux d’artifice qui étaient à une époque gérés par le ministère de la jeunesse, qui coordonnait ces célébrations, depuis 2004 cette gestion est passée au ministère de la défense.

Pour des raisons sécuritaires t’autant plus que la mise en action s’accompagne des détonations. Seul le mindef est mieux placé pour en donner un jugement y relatif sur les caractéristiques. Alors, par négligence ou par une incoordination, le transfert de témoin  ne s’est pas passé d’où l’abandon de ces objets au stade qui était le point de lancement de ces feux. Selon les spécialistes ces feux d’artifice trouvés au stade ont une distance de sécurité de 60 mètres dont ne doivent pas être dans les mains inexpertes. Ce qui a fait plus de peur, hypothéquant même la suite des rencontres de la Colombe à Ebolowa. Aujourd’hui, la peur se dissipe et la vie reprend son cours normal.

Jacques Pierre SEH   
 

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