Elecam. SUD, Un code électoral alternatif au Cameroun proposé par l’Ong Dynamique citoyenne

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Lundi le 25 Septembre 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est à l’ occasion de l’atelier organisé à cet effet par l’Ong dynamique citoyenne à travers sa représentation régionale le 21 septembre dernier dans la salle de cérémonies du centre de formation professionnelle de la femme et de la famille d’Ebolowa.

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Y prenaient part, les forces vives, et les représentants des partis et autres acteurs impliqués dans la chaîne électorale sans oublier la jeunesse qui s’y est mêlée.

Pour Félix Marcel Obam point focal régional de dynamique citoyenne pour le Sud, 2018 est une année charnière de la vie politique du Cameroun. Il est hors de question que cette année soit prise à la légère, que tous les citoyens se mettent en branle pour s’assurer que les institutions  mises en place soient l’émanation réelle du peuple en 2018. Mais surtout prévenir les soulèvements sociaux qui peuvent être liés à l’élection mal acceptée par les uns et les autres depuis le retour au multipartisme au Cameroun. Il est donc question, de mobiliser toutes les forces vives de la république, dans l’ensemble des dix régions du pays. La série des ateliers y relatifs s’est engagée depuis octobre 2016, et les avis des acteurs politiques y ont été recueillis.

Les récriminations et les propositions d’amélioration faites, celles-ci ont également subies des amendements de la part des acteurs politiques de la région du Sud. Le document ainsi établi est remis aux autorités parlementaires, administratives et politiques afin que le code électoral soit amendé et qu’il ne souffre d’aucune contestation le moment venu. Il ne faudrait pas prêter un flanc aux soulèvements pour mettre l’ensemble du pays en difficulté. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités, qu’il arrange, amende le système électoral pour que les élections futures soient consensuelles et acceptées de tous. Le développement des points à l’ordre du jour pour les différents participants ont aboutis aux propositions suivantes. D’abord, que la durée du mandat présidentielle revienne à 5 ans et renouvelable deux fois seulement. Pour dire que le président de la république ne doit plus faire plus de 15 années au pouvoir. Ce qui doit être également appliqué à tous les autres mandats électifs à savoir, au sénat, aux municipalités et aux législatives. Que le nombre de député soit augmenté et que ceci se fasse de façon équitable dans chaque département pour que chaque département ait au moins 04 députés.

La problématique de la minorité comme celle du financement des partis politiques ont été évoqués. Que les financements soient faits au prorata du nombre de voix obtenues dans une élection antérieure, en fonction des disponibilités financières de l’état. Et également la suspension pour  un mandat, des partis politiques ayant obtenus moins de 5% de suffrages, ceci pour soustraire du processus les aventuriers. Cette disposition renforce les alliances solides, fortes pour aboutir à un processus électoral crédible avec des acteurs responsables.

Pour Olivier Mfeugué du Sdf Mvila, le vote sans bulletin de vote doit être proscrit formellement. On ne devra voter que sur présentation de sa carte nationale d’identité d’abord et celui de l’électeur délivrée par la structure en charge d’organiser l’élection au Cameroun. Pour Elecam, que l’établissement des cartes d’électeurs soit immédiate après validation de l’enregistrement de l’électeur. Car, le long processus installé volontairement favorise le tripatouillage et le magasinage des cartes d’électeurs aux détenteurs introuvables. Ces cartes qu’utilisent les plus ingénieux pour le bourrage des urnes.

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Pour confirmer le flou entretenu, comment comprendre que seul le procès verbal d’Elecam fait foi en cas de contestation électorale. Or, tous ces procès verbaux sont élaborés dans les mêmes  bureaux de vote conformément à la réglementation,  signés de tous les participants. Voilà, quelques aspects qui peuvent porter des entraves à l’expression démocratique et qui doivent trouver solution en temps opportun. Que le conseil national des élections soit élaboré de manière paritaire par les acteurs politiques et la société civile, et qu’il soit seulement appuyé par un secrétariat technique permanent. Ce qui voudrait dire selon le point focal régional de dynamique citoyenne, que toutes les opérations techniques devront être faites par les démembrements au niveau régional et local. Sans oublier qu’Elecam doit avoir une autonomie financière pour parvenir véritablement à être neutre. Voilà quelques pistes déblayées par les acteurs politiques au Sud pour le compte de dynamique citoyenne en vue d’une élection faite de moins de contestations. Contestations qui, si rien n’est fait dans le sens de la décrispation pourront entrainer des soulèvements. Ce qui est à prévoir dès cet instant.

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Lire aussi : Maurice Kamto accuse ELECAM d'entretenir la fraude pré-electorale au Cameroun

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