Le président de la Fédération Camerounaise de Football est revenu sur la polémique qui enfle à propos du de équipementier des lions indomptables.

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A l'issue de la rencontre qui a opposé les loups blancs d'Ouzbekistan aux lions indomptables du Cameroun vendredi dernier, une rencontre perdu par le Cameroun, le président de la FECAFOOT, Samuel Eto'o Fils, a rencontré les camerounais résidents en Corée du Sud.

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Le patron du football camerounais tenait à remercier les 200 compatriotes qui se sont mobilisés pour aller soutenir les lions indomptables.

Il les a invité malgré la défaite, à se mobiliser davantage pour la rencontre de demain mardi contre le pays hôte la Corée du Sud.

Il n'a pas évité l'épineuse question sur le choix du Coq Sportif qu’arbore toujours les lions indomptables, alors que le contrat est officiellement rompu avec cet équipementier :

« Effectivement, il y a toujours des décision dures à prendre mais je pense que je suis suffisamment prêt à prendre ces décisions-là,
c'est ma responsabilité. On m'a voté pour prendre ces décisions.

Les uns et les autres peuvent les critiquer mais au final ce sont de
bonnes décisions. Nous ne les prenons pas parce que ça nous fait plaisir.

Parce qu'il est une chose, celui qui ne respecte pas, le
Cameroun, la fédération Camerounaise de football ne travaillera pas avec la fédération Camerounaise de football qui est votre
fédération.

Je l'ai dit hier ou avant-hier lors d'une réunion qui nous a pris un peu plus de trois heures avec des personnes que je ne veux pas nommer ici.

J'ai dit, je ne suis pas ce nègre de maison qui viendra vendre le bien le plus précieux que les footballeurs camerounais ont. Je ne serai jamais celui-là.

Je pourrai commettre des erreurs parce que je reste un humain, même devant Dieu, il me le pardonnera parce qu'il saura que c'est une erreur mais je ne vais jamais vous vendre, sachez-le.

Quand je prends une décision difficile, c'est parce que je pense à tout ce que vous faites. Je m'expliquerai devant n'importe qui et avec des preuves, parce que je ne parle pas souvent.

Quand l'occasion me sera donnée, je parlerai qu'avec des preuves. Elles sont palpables, je ne suis pas dans l'achat des journalistes pour dire je suis beau.

Je ne le veux pas mais les preuves sont là et les décisions sont motivées par ces preuves. Je suis fier d'être camerounais, je suis fier d'être un noir. Je suis un noir, et un camerounais décomplexé. Ceux qui écouteront ce message se reconnaîtront. », affirme Samuel Eto'o Fils très confiant.

Le procès déjà ouvert au tribunal Paris où le Coq Sportif a trainé la FECAFOOT, permettra à Samuel Eto'o Fils de brandir ces preuves.

Lucien ABEMBE

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