Cameroun - Justice. Sept militaires vont être jugés dans l'affaire d’exécutions dans le nord du Cameroun

cameroun24.net Mercredi le 26 Juin 2019 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Sept militaires camerounais, soupçonnés d'avoir exécuté sommairement deux femmes et leurs deux enfants dans le nord du Cameroun, seront jugés devant un tribunal militaire pour « assassinat », a annoncé lundi le ministère de la Défense camerounais que cite Jeune Afrique.

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« Sept militaires arrêtés pour soupçons d’exécutions extrajudiciaires à l’Extrême-Nord » de deux femmes et leurs deux enfants ont été « renvoyés devant le tribunal militaire de Yaoundé pour y être jugés conformément à la loi », a affirmé le chargé de communication du ministère de la Défense camerounais, Cyrille Serge Atonfack Guemo.

En juillet 2018, une vidéo très violente montrant des soldats camerounais abattant deux femmes et leurs très jeunes enfants avait été diffusée sur Internet. La diffusion de cette vidéo avait provoqué une vague d’indignations.
 

Accusations contre l’armée

Selon le chargé de communication, la date du procès n’a pas encore été fixée. Les chefs d’accusation retenus, au terme de plusieurs mois d’enquêtes, sont : « coaction d’assassinat, violation de consignes, complicité desdits faits ». « Le Cameroun ne transige pas avec les écarts de comportements relativement au droit de la guerre, au droit humanitaire, et à la protection des personnes et leurs biens », a-t-il assuré. Dans un premier temps, Yaoundé avait réfuté toute implication de militaires camerounais, qualifiant la vidéo de « fake-news » et d' »horrible trucage ».

Mais le gouvernement s’était par la suite rétracté, annonçant, en août, l’arrestation de sept militaires dans le cadre d’une enquête ouverte après la diffusion de cette vidéo. Ce sont ces militaires qui seront jugés devant le tribunal militaire. L’armée camerounaise est régulièrement dénoncée par des organisations de défense des droits de l’Homme pour des exactions sur les différents fronts où elle est engagée.

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